A l’occasion de la publication de son autobiographie ‘Ça s’est fait comme ça’, ‘Gégé’ a donné son avis sur plusieurs sujets. Il est notamment revenu sur son départ de la France.
L’acteur connu pour son franc-parler n’a pas, une fois de plus, tenu sa langue dans sa poche lorsqu’il s’agit de s’exprimer sur un sujet. C’est lors d’une interview accordée au Point que la star a donné son avis sur certains thèmes.
Gérard Depardieu s’est montré très acerbe lorsqu’on évoque la réaction des médias et de certaines personnalités publiques quant à son départ de la France : "Je suis parti parce que j’avais l’impression qu’on allait me tondre. Comme après 45, comme un collaborateur. Or je suis un homme libre. Je ne veux pas, à 65 ans, payer 87% d’impôts. Je trouve ça normal de payer, mais pas à des cons qui pensent qu’ils font le bien".
Aussi, l’interprète d’Obélix regrette l’image de son pays à l’étranger, pointant du doigt François Hollande, qu’il juge ne pas être un "bon VRP" comme l’était son prédécesseur Nicolas Sarkozy. "La France est une petite chose dont on ne parle plus. On n’a pas besoin de politicien à la tête de l’État. Ce qu’il nous faut, c’est un grand gestionnaire, un grand VRP", explique le comédien, avant de parler de son ‘grand ami’ Vladimir Poutine : "Il est comme moi. Il arrive de loin et personne n’aurait misé un sou sur lui".
Par ailleurs, dans le même entretien, Depardieu est revenu sur le sulfureux ‘Welcome to New York’, dans lequel l’acteur interprète Dominique Strauss-Kahn. L’homme regrette de l’avoir fait car "(Abel) Ferrara (ndlr : le réalisateur du film) n’a pas compris que le récit de cette femme, l’histoire de Nafissatou Diallo, était plus important que les trois partouzes au FMI", selon lui.