Le frère d’Oscar Pistorius est soupçonné d’avoir effacé des données téléphoniques susceptibles d’aider dans l’enquête sur la mort de Reeva Steenkamp, abattu par le sportif le 14 février 2013.
A 10 jours de la reprise du procès, la station radio sud-africaine EWN Eyewitness News a révélé que Carl Pistorius, le frère ainé d’Oscar qui a deux ans de plus que lui (29 ans), aurait caché des preuves téléphoniques susceptibles d’aider dans l’enquête sur le meurtre de Reeva Steenkamp.
Selon la radio, les personnes en charge de l’enquête ont conclu que Carl Pistorius avait synchronisé son ordinateur avec l’iPhone d’Oscar. C’est comme cela que l’historique des textos et des appels a étrangement disparu. Les autorités ont dû faire appel à des techniciens d’Apple et c’est ainsi que Carl Pistorius a été à son tour inculpé.
Face à cette ‘information’, le clan Pistorius a immédiatement réagi via un communiqué. Il déclare "ne pas avoir connaissance d’une quelconque destruction de preuves effectuée par Oscar ou à sa demande, susceptible d’être pertinente pour le procès ou d’en affecter le déroulement". La famille a également tenu à rappeler que le tribunal avait pu examiner toutes les communications passées depuis la tablette, les téléphones portables, et l’ordinateur du champion paralympique : "celles-ci ne jouant finalement aucun rôle dans l’affaire, comme l’a conclu le tribunal".
Une ex à la rescousse ?
Par ailleurs, la station a également indiqué qu’avant cette mortelle nuit de la Saint-Valentin 2013, Oscar Pistorius aurait passé un appel à son ex-petite copine, Jenna Edkins. Cette dernière, qui a joué un rôle très important dans la vie de l’athlète entre 2008 et 2011, est restée très discrète depuis le début de l’affaire, mais la jeune femme est sur le point de faire une entrée en scène médiatique très remarquée.
En effet, Edkins pourrait aider la défense dans ses efforts pour obtenir une peine clémente, si elle confie que l’accusé a toujours été correct avec elle et qu’Oscar Pistorius ne souffre d’aucune instabilité psychologique comme le martèle l’accusation.