Illustration - Adil Benayache/SIPA
Face aux spéculations sur la hausse des prix à la pompe et la crainte d’une pénurie de carburant, le directeur de l’Office Malgache des Hydrocarbures Olivier Jean-Baptiste a assuré que quatre navires citernes sont arrivés au port de Toamasina au cours des derniers jours. Le tarif est resté inchangé ce vendredi 1er juillet.
Les rumeurs sur la hausse des prix à la pompe ont circulé depuis des jours à Madagascar. Si l’augmentation des tarifs du carburant est inévitable, sa date d’application reste inconnue. En effet, les négociations se poursuivent toujours entre les responsables étatiques et les pétroliers. Face à la psychose sur cette hausse et les rumeurs sur une pénurie de carburants dans le pays, les automobilistes se sont rués vers les stations-services ce jeudi. De longues files d’attente ont été observées dans plusieurs stations d’Antananarivo notamment. Les clients voulaient tous faire le plein, en fin d’après-midi jusqu’en soirée, rapporte L’Express de Madagascar.
Le directeur de l’Office Malgache des Hydrocarbures Olivier Jean-Baptiste a pourtant affirmé dans un communiqué que les prix n’allaient pas augmenter ce 1er juillet. "La hausse à appliquer sera par la suite définie, principalement par rapport aux coûts réels et au pouvoir d’achat des consommateurs", a-t-il souligné sur les propos repris par le journal Midi Madagasikara.
La note de l’OMH annonçant la suspension de la vente de super carburant SP95 et de gasoil dans des contenants mobiles ayant une capacité supérieure à 25 litres a également causé un vent de panique. Le numéro un de l’OMH a surtout insisté sur le risque de stocker chez soi une quantité importante de carburant hautement inflammable. "Rien qu’une petite étincelle produite par un interrupteur à la maison peut causer d’énormes dégâts. C’est la raison pour laquelle, nous interdisons le stockage de carburant avec ces contenants", a-t-il indiqué. Pour rassurer le grand public, Olivier Jean-Baptiste a affirmé que Madagascar ne rencontre aucun problème de stocks d’essence ou de gasoil. "Rien que durant les 10 derniers jours, quatre navires-citernes sont arrivés au port de Toamasina.", a-t-il ajouté en soulignant qu’il n’y aura pas de rupture de stock de carburant.
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