Depuis la création des Jeux des îles de l’Océan indien (JIOI) en 1979, les Comores ne les ont jamais organisés. Les autorités comoriennes travaillent ainsi pour tenter de les organiser en 2027.
L’organisation des JIOI en 2027 est aujourd’hui au centre de toutes les discussions aux Comores. Le gouvernement comorien en a même fait une priorité. À l’occasion de la cérémonie de lancement, samedi 2 juillet, le président des Comores Azali Assoumani en a parlé.
Depuis la création des JIOI en 1979, les Comores ne les ont jamais organisés. Pour tenter d’accueillir ces Jeux dans cinq ans, les autorités comoriennes veulent mettre les bouchées doubles. Cependant, plusieurs conditions sont à réunir, à commencer par le fameux cahier des charges. Ce dernier doit, en effet, indiquer les capacités techniques et organisationnelles du pays hôte. Il sera présenté en août 2023 à Madagascar lors de la 11e édition des JIOI.
Selon le directeur général de la Jeunesse et des Sports des Comores, l’inspecteur Ibouroi Mohamed, la première étape est de soumettre un cahier de charges pour une validation auprès du Comité international des jeux (CIJ). "Rien n’est impossible. Il y a déjà cette volonté politique. C’est une très bonne chose. Il faut maintenant convaincre le CIJ. Nous avons déjà quelques infrastructures. On peut réhabiliter d’autres pour être au rendez-vous", a-t-il ajouté.
Abdou Mbechezi Mohamed, le président de la Fédération comorienne de boxe, a expliqué qu’il faudra une vraie décision politique et une ferme détermination du gouvernement comorien pour accueillir les JIOI. "L’État et le Comité Olympique et Sportif des Iles Comores doivent faire comprendre au CIJ que nous avons l’intention de récupérer le drapeau des Jeux à Madagascar en août 2023", a-t-il souligné.
Selon les informations relayées par le site lejournaldemayotte.yt, les autorités comoriennes s’apprêtent à introduire une requête officielle auprès de la Chine pour la construction d’une piscine olympique près du stade omnisports de Malouzini. Mbechezi précise que les Comores ont des atouts pour accueillir les prochains JIOI. "Nous avons le Palais Omnisports de Maluzini, plusieurs stades de football américain, un gymnase couvert à Mutsamudu et de nombreux foyers pouvant abriter les sports de combat, l’haltérophilie, le tennis de table, entre autres", a-t-il soutenu.
Quant au budget des Jeux, les connaisseurs tablent sur au moins 15 millions d’euros pour réhabiliter et construire les infrastructures sportives d’ici 2026. "Il faut au moins 4 millions d’euros pour la piscine olympique", a rappelé Abdou Mohamed Mbechezi.
> A lire aussi : Jeux des îles : "Madagascar s’est porté candidat à l’organisation en 2023"