Tous les Japonais pourraient avoir le même nom de famille dans 5 siècles

Sato, Suzuki…

Une prédiction intrigante attire l’attention au Japon. Des chercheurs de l’université de Tohoku avancent une perspective singulière : tous les Japonais partageront un nom de famille commun à l’avenir ! Selon leurs estimations, cette situation pourrait se concrétiser d’ici environ 500 ans. Au Japon, le Code civil impose aux couples mariés de choisir un seul nom de famille. Des chercheurs se sont penchés sur l’évolution du nom ’Sato’ dans la population japonaise. Leur étude révèle une augmentation constante du nombre de personnes portant ce nom, le plaçant devant ’Suzuki’.

Si cette tendance se maintient, il est prévu qu’en 2446, plus de la moitié des Japonais auront ce nom. En outre, 85 ans plus tard, tous les habitants seront enregistrés sous le nom ’Sato’ dans leur koseki (le registre familial japonais), relaie RTL. "Si tout le monde devient ’Sato’, il faudra peut-être nous appeler par nos prénoms ou par des chiffres", affirme l’économiste Hiroshi Yoshida au journal The Mainichi.

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Une loi impopulaire

La loi japonaise suscite une forte opposition parmi les citoyens du pays. Son caractère obligatoire est particulièrement critiqué pour son impact défavorable sur les femmes, qui sont souvent contraintes d’abandonner leur nom de famille pour celui de leur époux, une pratique suivie par 95 % d’entre elles. Cette tendance soulève des préoccupations quant à la perte d’identité individuelle et à l’effacement des histoires familiales et régionales qui sont souvent ancrées dans les noms de famille.

Il est intéressant de noter que le Japon n’est pas le seul pays à avoir des régulations strictes concernant les noms de famille. En Corée, par exemple, le nombre de noms de famille est limité à seulement 286, ce qui conduit à ce qu’un peu plus d’un citoyen sur cinq porte le nom de famille Kim.

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