Deux nouvelles vidéos de stripteases au sommet de l’Ayers Rock ont été mises en ligne au début du mois. Un rugbyman australien et un touriste sont venus rejoindre la Réunionnaise Alizée Séry sur la liste des profanateurs de la montagne sacrée Uluru. Les autochtones, excédés par ces nouvelles provocations exigent la fermeture immédiate du site au grand public.
Ils s’appellent Sam Newman et Jordan Van Haaren. Le premier est un célèbre joueur de rugby australien et l’autre un des nombreux touristes à avoir gravi l’Ayers rock. Devant le tapage médiatique autour du striptease d’ Alizée Sery, les deux hommes se sont empressés de mettre en ligne les vidéos et photos de leur corps nus sur le sommet de l’Uluru.
Sur une vidéo datée du vendredi 2 juillet, on peut donc voir le rugbyman Sam Newman totalement dévêtu, taper plusieurs balles de golf depuis le sommet de l’Ayers Rock. Jordan Van Haaren a quant à lui diffusé des photos de lui nu, prises à l’issue de son ascension de l’Uluru.
Ces deux nouvelles prestations ont atterré la communauté aborigène qui ne parle plus seulement de provocations mais va jusqu’à qualifier ces stripteases d’actes racistes. Le terme a été employé par Maurie Ryan, membre du Conseil de la région australienne et leader aborigène pour qui "le site de l’ Ayers Rock est sacré et le profaner est raciste".
Andrew Simpson, gérant d’une société de tourisme aborigène s’est montré encore plus virulent à l’égard des touristes en les accusant de " chier et pisser sur un site sacré". L’autochtone outré par ses vidéos a également ajouté : "Ils n’y a pas de toilettes au sommet de la montagne alors ils vont n’importe où".
