Une chronique sur les ondes de la radio Europe 1, des articles dans les journaux La Dépêche et le Monde : la cause du requin-guitare a visiblement dépassé les eaux réunionnaises.
La raie-guitare, aussi appelée requin-guitare qui a été pêchée dans nos eaux il y a quelques jours est désormais connue dans l’hexagone. Les médias nationaux dont Europe 1 et Le Monde entre autres ont relayé l’information. Les défenseurs du squale qui seraient près d’un millier sur le réseau social Facebook ont donc réussi leur pari : médiatiser et exporter l’histoire du squale.
La mobilisation autour du requin dont le nom scientifique est rhynchobatus djiddensis, a créé le buzz sur la toile. C’est d’ailleurs l’ardeur des internautes qui a retenu l’attention des médias nationaux. Toutefois, si la chanson intitulée "Libérez le requin-guitare" est un véritable succès sur Internet, la situation du squale ne devrait pas connaître une évolution pour autant.
Les scientifiques de l’aquarium de Saint-Gilles où nage actuellement l’animal n’envisagent pas pour le moment de remettre la raie-guitare à l’eau. Selon l’équipe de l’institut, la remise en liberté du requin conduirait à l’exposer de nouveau au braconnage.
Ce spécimen sur lequel sont braqués tous les objectifs est très rare. De plus, la nouvelle star de l’aquarium est une femelle, ce qui pose également la question de la reproduction. La polémique autour du squale de 150 kgs et de 2 mètres de long n’a pas fini d’enfler.
En attendant, les gens affluent à Saint-Gilles pour admirer le requin, et les plus grands fans restent les enfants.
