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A Villeneuve d’Ascq, à côté de Lille, se trouve l’un des neuf laboratoires français communs aux Douanes et à la répression des fraudes (DGCCRF). Les scientifiques du site sont notamment chargés de réaliser des tests de conformité sur les jouets commercialisés en Métropole.
Mercredi, en profitant d’une visite ministérielle, 20 Minutes a réussi à s’incruster dans ce laboratoire. Comme le raconte le média, les locaux ressemblent à un étrange magasin de jouets qui ont été ‘torturés’ et ‘massacrés’. En réalité, il s’agit de ‘séquelles’ issues de séries de tests pour savoir si un jouet est dangereux ou non.
"Nous avons trois catégories de tests. Mécaniques, chimiques et d’inflammabilité", affirme Mathieu Vernet, le chef du laboratoire. Il se saisit d’un joli petit ourson en attachant ses oreilles dans une grosse machine : "l’appareil va effectuer une traction d’une force de 7kg pour vérifier la résistance des coutures", continue le principal intéressé. La même pauvre peluche a déjà subi l’épreuve du feu pour vérifier "la vitesse de propagation de la flamme. Trop rapide, ce n’est pas bon".
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