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Le fameux D-Day ou jour du Débarquement le 6 juin 1944 suscite bien des fantasmes. Un vétéran de 96 ans a menti pendant 20 ans en prétendant avoir survécu à cette journée.
Il n’a jamais participé au Débarquement
Il s’agit d’une véritable imposture qui a duré près de 20 ans. Georges Klein, un vétéran de 96 ans célébré en juin dernier lors du 73e anniversaire du Débarquement, n’était pas en réalité un survivant du fameux D-Day. Le président de l’association D-Day Overlord Marc Laurenceau a révélé le pot aux roses dans un article. Selon lui, l’imposture a été rendue publique quelques semaines après les célébrations en Normandie. "Le 6 juin 1944, le vétéran américain ne faisait pas partie du 2e bataillon de Ranger pour attaquer les falaises de Pointe du Hoc, cette redoutable position d’artillerie allemande menaçant les plages du débarquement. Le Jour-J, il n’est pas en Normandie, mais en Irlande du Nord avec la Batterie B de son régiment d’artillerie (46th Field Artillery Battalion, 5th Infantry Division). Cette découverte est le résultat du travail de plusieurs historiens, dont Marty Morgan et Gary Sterne".
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Un reportage sur Georges Klein
Georges Klein avait fait croire à son entourage qu’il avait été un lieutenant surnuméraire qui remplaçait un chef de section. Selon ses dires, il aurait ainsi survécu à la guerre dans les plages normandes. Un reportage de France 3 lui avait été même consacré. "Son histoire avait toutes les raisons d’être plausible", écrit Marc Laurenceau. En effet, en 1943, l’homme avait été véritablement chez les Rangers. Cependant, à la suite d’une fracture de la cheville, Georges Klein a dû quitter l’unité d’élite et regagner son régime d’artillerie.
Georges Klein fait son mea culpa
Hautement frustré par cet accident, l’homme a donc décidé de créer sa propre histoire autour du Débarquement. "Il établit une version expliquant son retour rapide au 2nd Ranger Battalion peu avant le Jour-J, ce qui justifie l’absence de George sur la liste des 225 Rangers ayant effectivement participé à l’assaut de la batterie de la Pointe du Hoc", détaille Marc Laurenceau. Le mensonge a d’ailleurs dupé tout le monde, avant que Georges Klein n’avoue tout de son propre chef.
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