Le système américain est favorable à l’entrepreneuriat. C’est ainsi qu’une lycéenne de 15 ans y nage pleinement.
Il s’agit de l’histoire de Noa Mintz, rapportée par L’Express. Le journal révèle qu’elle a trouvé le bon filon pour augmenter son capital : le baby-sitting. La jeune New-Yorkaise se trouve à la tête d’une entreprise qui gère plus d’une centaine de garde d’enfants auprès de 190 clients et lui rapporte 480 000 dollars par an (422 000 euros). Elle est assistée dans son rôle par une administratrice de près de 10 ans de plus qu’elle, ce qui lui permet d’aller quand même au lycée.
Elle a mis sur pied "Nannies by Noa" en août 2012, à 13 ans. Depuis, son marché s’étend progressivement. A l’origine pourtant, ce fut un simple constat. D’après l’adolescente, les agences de recrutement traditionnelles ne considéraient pas assez le fait "d’être new-yorkais". Ainsi elle a exploité le créneau d’"Avoir été une gosse de New York" et, par conséquent, savoir ce dont un enfant de la grosse pomme cherche.
Elle confie donc à CNN qu’il s’agit d’un critère de sélection crucial lors des recrutements : "C’est une qualification, un type de personnalité, une sorte de ’vibe’ qu’une baby-sitter possède, car New York est différente des autres endroits dans le monde", dit-elle. Et de souligner que "quelqu’un qui a cette ’vibe’ n’est pas effrayé et est prêt à tout".
Prête à tout, Noa Mintz l’est certainement. Avec le soutien financier de son banquier de paternel, elle a lancé sa société et loue une pièce dans un building pour son administratrice déléguée. Ses baby-sitters ont des créneaux de temps adaptés car certaines vont encore aux collèges.