Pour être en phase avec l’évolution technologique, La Poste s’essaie aux drones.
Metronews assure que non, les drones ne vont pas se substituer au facteur en venant frapper à votre porte pour vous livrer votre colis. Ils pourraient toutefois ajouter une réelle plus-value en termes de livraison d’urgence, là où l’homme ne peut accéder.
En décembre, La Poste a annoncé avoir testé un drone via sa filiale GeoPost. L’appareil, conçu par Atechsys, est doté de six rotors électriques. Il a réalisé une séquence totalement automatisée de transport d’un colis de 2 kg, incluant le décollage, le vol sur une distance de 1 200 m, l’atterrissage et le retour à la base de départ.
"La technologie évolue vite, nous ne pouvions pas ne pas nous y intéresser. Mais cela ne signifie pas pour autant que La Poste utilisera demain des drones pour ses livraisons", indique-t-on à La Poste. Si le test effectué en septembre a été une réussite, il faudra cependant en refaire d’autres avant d’espérer une adoption de cette technologie. Le test a été mené au Centre d’études et d’essais pour modèles autonomes (CEEMA), dans le Var. "C’est une région où il y a beaucoup de vent. Nous voulions notamment tester la résistance du drone aux conditions climatiques. D’autres essais seront réalisés pour apprécier la résistance du drone, par exemple, sous la pluie", explique une porte-parole du groupe.
Et ne vous attendez pas à voir voler ces appareils dans les zones urbaines, puisque c’est interdit. "L’idée est plutôt d’acheminer des médicaments en cas d’éboulement d’une route qui rendrait les transports terrestres impossibles. Ou encore une pièce détachée sur une île en cas d’impossibilité de livraison par bateau", poursuit la porte-parole. Si La Poste venait à se doter de drones, leur utilisation serait donc occasionnelle, pour des acheminements spécifiques.