Le stress au travail n’est pas le seul à qui on fera porter le chapeau lorsqu’il y a une petite baisse d’entrain sexuel. Certains aliments et diverses circonstances peuvent aussi jouer de sales tours à notre libido.
Une réelle complicité, un cadre tout à fait approprié, le moment est plus que propice pour s’envoler au septième ciel…bref, toutes les conditions sont bien réunies et pourtant ça coince quelque part, la libido est complètement en berne. Voici des facteurs insoupçonnables qui peuvent expliquer cette panne passagère.
Du côté des aliments, la réglisse, aussi rafraîchissante qu’elle soit, a une fâcheuse réputation de repousser le désir sexuel. Le coupable se nommerait « acide glycirizique », une molécule présente dans ce produit et qui peut inhiber la synthèse de la testostérone, l’hormone du désir chez le mâle, occasionnant une baisse de la libido.
Chez la femme, la prise de certaines pilules peut produire le même effet. Eh oui, notre corps secrète également cette hormone « masculine », mais à moindre dose bien entendu. Et lorsque nos pilules sont trop riches en œstrogène et progestérones, cela entraine une baisse de notre testostérone. Du coup, on n’est pas très emballée à l’idée de s’adonner à une véritable étreinte.
Donc, observez bien l’effet de vos pilules sur votre libido. Si vous pensez que votre désir sexuel a connu une certaine baisse depuis que vous avez commencé à en prendre, parlez-en à votre gynécologue pour qu’il vous prescrive une formule plus adaptée.
Sachez par ailleurs qu’un accouchement récent peut freiner notre désir. La raison ? La production de l’hormone de la lactation appelée prolactine. Elle jouerait une influence négative sur notre libido, selon les scientifiques. Mais il y a aussi, comme nous le savons déjà, la fatigue, le syndrome de baby-blues…Autant de facteurs qu’il faut également prendre en compte.
Selon certains sexologues, favoriser les sentiments de confiance et d’amour est le seul moyen de combattre les effets de la prolactine sur notre désir sexuel. Pour cela, on fait appel à l’hormone de l’attachement : l’ocytocine, secrétée en quantité importante par notre organisme lorsque nous recevons des câlins et des mots tendres.
Sinon, parmi les autres facteurs anti-désir, il y a aussi l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, la tension nerveuse, l’hyperthyroïdie…ou encore la prise d’alcool, calmants et d’antidépresseurs durant une longue période.