On parle très souvent de la crise de la quarantaine, une étape que toutes les femmes doivent franchir. A-t-elle un impact sur la sexualité ?
A 40 ans, la femme est devenue actrice de sa sexualité et maîtrise mieux son corps et ses désirs. A cet âge là, elle a réussi à combattre ses insatisfactions et a balayé le poids de l’éducation pour enfin avoir une vie sexuelle épanouie. Sa grande crainte : que la ménopause brise tout et que sa vie sexuelle s’arrête. Et pourtant, la vie sexuelle ne s’arrête ni à 40 ans ni à la ménopause. La seule limite : ne plus pouvoir reproduire la sexualité de ses 20 ans.
Pour profiter librement de la vie sexuelle avec épanouissement, découvrez les questions que l’on se pose souvent sur le sexe aux alentours de la quarantaine.
Quels changements ?
Relativement aucun, néanmoins l’on pense de façon très anticipée à la ménopause et aux bouleversements hormonaux qu’elle va apporter. En réalité, à 40 ans, nous avons encore dix années de vie sexuelle sans ménopause. Malgré tout, nos pensées peuvent parfois nous bloquer.
En revanche, le corps subit quelques changements sans gravité. D’une façon générale, le désir vient plus lentement et les signes du désir également. La solution : nous devons juste apprendre à composer avec ces petits troubles pour éviter tout blocage.
Pourquoi a-ton une sécheresse vaginale ?
A 40 ans, nous subissons une forme de sécheresse vaginale, le plus souvent très facile à soigner avec des hormones locales, un traitement de fond et des traitements d’hydratation peu contraignants (en médicaments et non pas en application locale). Sachez en outre que plus une femme a eu une période abstinente, plus elle peut subir ce type de problèmes. L’idéal serait donc d’avoir une sexualité active tout au long de notre vie malgré les aléas de la vie. Ceci pour être à la fois plus épanouie mais surtout pour éviter les divers troubles médicaux.
L’envie disparaît-elle ?
Le trouble du désir est le trouble sexuel de la femme. Il est souvent dû à plusieurs facteurs : la fatigue, l’absence de plaisir, le conflit conjugal… Le meilleur outil pour retrouver le désir est de s’appuyer sur son plaisir. Plus précisément, il faut que nous retrouvions le plaisir de prendre du plaisir. Pour cela, répondons tout simplement à la question : avions-nous envie d’avoir envie ? Si la réponse est positive c’est qu’il n’existe pas de trouble du désir, il suffit juste de franchir le pas.
Qu’en est-il de l’amour propre ?
Le paradoxe de la sexualité féminine : beaucoup de femmes voient leur sexualité s’éteindre car elles ne s’aiment pas et non pas parce que leur compagnon n’aime plus leur corps. Pourtant, plus on fait l’amour, plus c’est facile de s’aimer. Par exemple, il ne faut pas maigrir pour faire l’amour mais il faut faire l’amour pour maigrir. Nous prenons donc souvent le problème à l’envers.
Le grand danger est au final de considérer tous ces changements, pourtant normaux, comme des dysfonctions sexuelles. Au contraire, le plaisir sexuel peut continuer à s’intensifier, la complicité peut grandir et il est même encore possible d’explorer de nouvelles zones érogènes.