Après sa chute et son hospitalisation, la candidate écologiste Eva Joly est de retour sur le terrain politique, affichant sa "détermination intacte" et son "enthousiasme" à reprendre sa campagne.
Dès sa sortie de l’hôpital Cochin lundi 2 avril en fin de journée, la candidate écologiste âgée de 68 ans, a déclaré à la presse qu’elle était de nouveau d’attaque, écartant toute idée de découragement.
"Ma détermination est intacte. Plus que jamais, il me revient d’apporter la preuve que l’écologie est la solution pour sortir des crises que traverse notre pays", écrit-elle dans un communiqué, soulignant son "enthousiasme" à poursuivre la campagne.
Eva Joly a quitté l’hôpital Cochin hier peu après 18h30, après avoir été admise la veille au soir au service des maladies cardio-vasculaires de l’hôpital "à la suite d’une chute avec traumatisme facial et très brève perte de connaissance" : "plusieurs hématomes superficiels du visage et de la paupière droite", selon l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).
Dimanche soir, la candidate EELV a en effet été victime d’une mauvaise chute à la sortie d’un cinéma de Montparnasse (14e arrondissement) où elle s’était rendue seule. Elle était tombée sur la tête dans un escalier, un choc "sans gravité" qui a nécessité son hospitalisation.
Selon son directeur de campagne, Stéphane Sitbon-Gomez, cet incident s’est produit alors que l’eurodéputée venait de voir le film "38 témoins" de Lucas Belvaux, une histoire sur la non-assistance à femme en danger. Même si elle est "suivie en permanence par un garde du corps" la candidate à la présidentielle "s’offre souvent un dimanche" en solo pour aller au cinéma, d’après son parti.
L’état de santé d’Eva Joly n’inspirerait aucune inquiétude, a tenu à rassurer son entourage. "Vu la personnalité en question, les médecins prennent des précautions", souligne le sénateur Jean-Vincent Placé. Par précaution, son porte-parole Sergio Coronado a précisé qu’"un point" sera fait avec la convalescente sur un éventuel "allègement de son agenda".
Si Eva Joly ne s’était pas remise de sa chute rapidement, "cela aurait pu être lourd de conséquences". "La Constitution prévoit en effet que si un des candidats se trouve empêché, le Conseil constitutionnel prononce le report de l’élection", rappelle Le Point.
La présidente d’EELV, Cécile Duflot a indiqué que "l’ensemble des événements de campagne pour l’instant prévus sont maintenus", notamment un meeting ce mercredi 4 avril à Nantes.