Parce qu’ils n’ont pas de préau extérieur et pas de climatiseurs dans leur classe, 200 à 300 lycéens saint-paulois ont manifesté ce matin devant les grilles de l’établissement.
Deux cents à trois cents jeunes du lycée Saint-Paul 4 ont commencé cette nouvelle semaine de dur labeur en chômant. Ce matin, à l’heure de l’ouverture des grilles, ils ont manifesté contre le manque de préau extérieur et contre l’absence de climatiseurs dans les classes.
Par cette chaleur, ils estiment tout à fait normal de pouvoir s’abriter des coups de chaud lorsqu’ils campent devant l’établissement, à attendre d’être récupérés par leurs parents ou bien à rester papoter avec leurs copains après une journée d’enseignement épuisante.
Vu que leur requête n’a pas été prise en compte, le problème serait récurrent depuis trois ans, autrement dit depuis la mise en service du lycée saint-paulois, ils ont par conséquent pris la décision de débrayer.
Si encore ils pouvaient errer dans les couloirs du lycée de façon à se protéger d’une température difficilement supportable. Mais la direction n’est pas de cet avis. Une horde d’élèves dans les couloirs provoque de facto des bruits intempestifs et des décibels loin d’être faciles à gérer.
Quant à l’éventuelle installation d’un préau extérieur, là encore ça pose problème. La direction craint tout simplement que des éléments perturbateurs non affiliés au lycée viennent déclencher des désagréments que la direction ne souhaite en aucune façon.
Autre entrave aux desirata des lycéens, le manque de financement suffisant à l’heure actuelle. Selon le directeur, les finances ne sont pas engagées dans le projet de construction d’un préau ou bien l’installation de climatiseurs.
Les lycéens devront se contenter pour l’instant des ventilateurs présents dans leur classe et de cette situation qu’ils considèrent fâcheuse. En attendant d’être exaucés, il leur est conseillé de se rendre au CDI ou dans d’autres salles qui leur sont déjà ouvertes.
Ils resteront mobilisés toute la journée et n’ont pas l’intention de quitter les lieux.