A la base, ’Ghost in the shell’ est un manga japonais. Du coup, pour une adaptation au cinéma, les fans de la première heure de l’œuvre s’attendaient à de vrais japonais dans les rôles principaux. Pourtant, ce n’est pas le cas. D’où la polémique du whitewashing : où quand Hollywood veut trop ’blanchir’ un casting.
Nombreux sont ceux qui se sont insurgés sur le choix de Scarlett Johansson pour jouer un personnage asiatique, le Major Motoko Kusanagi. La comédienne est revenue sur cette controverse dans des propos rapportés par Allocine : "Je ne pourrais pas prétendre jouer le rôle d’une personne de race différente. La diversité est une chose essentielle à Hollywood, et jamais je n’accepterais de jouer un rôle qui pourrait offenser les autres". La jeune femme a poursuivi en ajoutant "rares sont les franchises qui possèdent une femme en tête d’affiche et, d’un coup, je ressens la pression que ça apporte".
Retrouvez actuellement le film dans les salles obscures du département. Dans un futur proche, le Major (Scarlett Johansson) est unique en son genre : humaine sauvée d’un terrible accident, son corps aux capacités cybernétiques lui permet de lutter contre les plus dangereux criminels. Face à une menace d’un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits, le Major est la seule à pouvoir la combattre. Alors qu’elle s’apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu’on lui a menti : sa vie n’a pas été sauvée, on la lui a volée. Rien ne l’arrêtera pour comprendre son passé, trouver les responsables et les empêcher de recommencer avec d’autres.
Dirigé par Rupert Sanders, ‘Ghost In The Shell’ accueille aussi dans son casting le nordique Pilou Asbæk (Batou), l’américain Michael Pitt (Kuze), la française Juliette Binoche (Dr. Ouelet), et le comédien/réalisateur japonais Takeshi Kitano (Daisuke Aramaki).
La bande-annonce :