L’addiction au shopping est une maladie à part entière. S’il est très difficile de gérer ses achats compulsifs, il est possible de reprendre le contrôle sur soi avec un peu de rigueur.
Dans vos placards : il y 53 paires de chaussures, 18 pantalons, 26 robes d’été et autant d’hiver mais aussi une multitude de bougeoirs et autres bibelots dont vous avez oublié jusqu’à l’existence. Normal : vous êtes une acheteuse compulsive.
Reconnue par les médecins comme une véritable pathologie d’ordre physique, l’achat compulsif ou la fièvre acheteuse se traduit par le besoin irrésistible d’acheter un produit dont on n’a pas réellement besoin ou dont on dispose déjà de plusieurs exemplaires à la maison. Touchant plus particulièrement les femmes, ce phénomène est considéré comme une véritable addiction au shopping.
Ainsi, par exemple, vous pouvez succomber à la tentation d’acheter une paire de bottes rouges alors que vous en avez déjà et que vous les portez rarement. Même si l’achat compulsif relève d’une spontanéité procurant un grand plaisir, il risque toutefois de causer des soucis d’ordre financier. Et ce, surtout quand la tendance à acheter atteint le stade de ce que les psychanalystes appellent Trouble Obsessionnel Compulsif (TOC).
Comment gérer cette pulsion ? Afin d’éviter les dépenses inutiles, vous pouvez régler vos achats en espèces, plutôt qu’en crédit. En effet la dépense se fait plus concrète si vous payez en liquide. Vous visualisez mieux ce que vous dépensez et vous contrôlez mieux ainsi vos dépenses. Et n’emmenez avec vous qu’une petite somme d’argent surtout lorsque vous ne devez rien acheter en particulier.
Par ailleurs, lorsque vous prévoyez de faire du shopping, tenez-vous en strictement à la liste que vous aurez préalablement préparée. Ne passez pas devant un magasin qui fait des soldes, sous prétexte de faire une bonne affaire, vous tomberez dans le piège des « faux bons achats ! ».
Si devant un objet particulier vous sentez que la pression monte, posez-vous les bonnes questions avant de craquer. Avez-vous réellement besoin de ce produit ? N’avez-vous pas d’autres besoins plus vitaux à régler : loyer, facture de téléphone, d’EDF, ou s’acheter un nouveau réfrigérateur ?
Il est également très important de trouver une activité compensatoire. Parfois, lorsqu’on déprime ou qu’on a le moral à zéro, on a tendance à courir vers les boutiques et à dépenser sans compter ! Aussi, pour se garder de faire des achats compulsifs lors de ces coups de blues, trouvez-vous une activité ludique comme la danse ou la peinture qui vous permettra de vous changer les idées autrement qu’en dévalisant les boutiques (et votre compte en banque, par la même occasion).
Sinon, la marche et la pratique d’activités sportives vous aideront aussi à évacuer vos tensions négatives. Par rapport au shopping, c’est moins cher !
Si cela vous arrive vraiment trop souvent et que vous vous mettiez en danger, il est peut-être utile de consulter un psychanalyste.
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