Avoir l’esprit alerte, être capable de résoudre un problème rapidement, rester concentré, garder une mémoire performante… Pour fonctionner efficacement, notre cerveau a besoin d’être stimulé sans cesse. Plus il travaille, mieux il se porte. Mais on peut aussi le booster par d’autres moyens. Notamment à travers l’alimentation.
Le cerveau ne pèse pas lourd mais consomme pourtant une grande partie des aliments que l’on ingère. Alors pas question de lui servir des menus déséquilibrés. Commencez ainsi par éviter le plus possible la cuisine industrielle (plats préparés, fast-food, conserves…) et privilégiez le frais. Le bio, c’est encore mieux pour s’assurer un maximum de micronutriments (oligoéléments, vitamines, acides gras essentiels…) indispensables au bon fonctionnement du cerveau.
Misez sur les Oméga 3. La première source mais aussi la mieux assimilée par l’organisme est le poisson (au moins de fois par semaine). Sinon, vous trouverez ces fameux Oméga 3, protecteurs des neurones, dans l’huile de noix et de colza. Parallèlement, n’oubliez pas de consommer au moins 5 fruits et légumes par jour. Ils fournissent à l’organisme des antioxydants mais aussi des vitamines nécessaires à votre cerveau. Cela peut être sous forme de jus, de crudités ou cuits. En encas l’après-midi, une pomme ou encore quelques fruits secs s’avèrent parfaits pour patienter jusqu’au repas du soir sans baisse de régime et sans risque de perdre la concentration.
Le cerveau est le plus grand consommateur de sucres de notre organisme. Il faut donc lui assurer son stock et privilégier les glucides, surtout les sucres lents qui maintiennent un taux de sucre suffisant dans le sang. Inutile de consommer de grosses quantités. L’idéal : trois cuillerées à soupe de riz, de pâtes, de céréales ou encore un morceau de pain aux céréales à chaque repas. Au petit-déjeuner, évitez les sucres rapides (sucre, confiture) qui provoquent une fringale en milieu de matinée.
En outre, pour fonctionner efficacement, le cerveau requiert une bonne oxygénation des cellules. Deux micronutriments permettent de favoriser l’oxygénation et d’éviter ainsi les baisses d’énergie : le fer (présent dans les viandes, les volailles, les poissons et les légumineuses) et le germanium (on le trouve dans l’ail et le cresson).
Faites également attention aux attitudes qui causent des carences. Le tabagisme peut par exemple provoquer des carences en vitamine C, pourtant indispensable pour garder le cerveau en alerte. La consommation d’alcool diminue en outre l’absorption de la vitamine B, riches en sucres lents et qui stimule l’énergie du cerveau. Le stress entraîne également un manque de magnésium, important pour éviter la fatigue. Bref, évitez tout ce qui peut perturber les doses quotidiennes de micronutriments indispensables au bon fonctionnement du cerveau.
Au final, face à un coup de pompe, le premier réflexe à adopter c’est le verre d’eau. En effet, nos neurones sont composés à 80 ou 90% d’eau, et leur souplesse ainsi que la qualité de leurs échanges dépend donc de leur bonne « irrigation » et. Aussi, ayez à portée de mains une bouteille d’eau, surtout si vous travaillez devant un ordinateur tout au long de la journée.