Tout pour la famille ce nouveau Verso, des rangements, jusqu’aux sièges escamotables en passant par la caméra de recul, tout semble avoir été fait pour faciliter la vie du (de la) conducteur (trice) et de ses marmailles !
Cette nouvelle carrosserie change beaucoup plus qu’il n’y paraît au premier coup d’oeil, c’est dur à croire mais aucune pièce du précédent modèle n’a été conservée. Le nouveau Verso repose sur une plate-forme qu’il partage largement avec l’Auris et, dans une moindre mesure, l’Avensis.
L’offre débute, à la Réunion, avec un 2 litres Diesel D-4D de 126 ch à 31 540 euros, les prix de lancement sont très serrés.
Comme son prédécesseur, le nouveau Verso peut, moyennant un supplément de 700 €, accueillir sept personnes. Les passagers du deuxième rang disposent maintenant de plus de place pour leurs jambes, alors que les sièges arrière restent destinés à des enfants en bas âge. L’accès au troisième rang est facilité par de grandes portes arrière.
Autre progrès attendu, le volume du coffre progresse grâce, notamment, à la disparition de la roue de secours sous le plancher, ce qui a permis de gagner 52 litres. La contenance de la soute du Verso est inférieure à celle du Grand Scénic, mais en contrepartie le Toyota se proclame le champion de la modularité avec cinq sièges arrière qui s’escamotent d’une seule main dans le plancher, sans même ôter les appuie-tête. Très pratique.
A bord
L’instrumentation traditionnelle avec des compteurs à aiguilles a été déplacée au centre de la planche bord, comme dans la plupart des monospaces. Mais elle reste ici orientée vers le conducteur ! D’autre part, alors que ce véhicule japonais a été conçu tout spécialement pour le marché européen, la faible amplitude de réglage en profondeur de son volant ne permet pas aux conducteurs de grande taille de s’installer confortablement.
Revu et corrigé avec justesse sur de nombreux points, le Verso entame une troisième vie qui s’annonce discrète et néanmoins satisfaisante pour une clientèle familiale sensible à la réputation de fiabilité du numéro 1 mondial.
Plus logeable et toujours aussi fonctionnel, le monospace Toyota devra cependant affronter une nouvelle concurrence, celle des « crossovers » qui, tel le Rav 4 (de Toyota !) ou le Nissan Qashqai et Peugeot 3008, misent sur une pointe d’exotisme pour séduire des familles qui, les chiffres en attestent, commencent à se lasser des monospaces.