Cette Chevrolet est une voiture à bas prix mais cela ne se voit pas. Son style est dynamique, sa conduite agréable et son équipement de série très complet. Une berline spacieuse au prix d’une compacte, l’offre de la marque américaine est très attractive. D’autant qu’elle ne sacrifie ni le style ni l’équipement.
Pour le monde entier
Dessinée par le bureau de style coréen de General Motors, la Cruze est ce que l’on appelle une voiture « mondiale ».
En d’autres termes, ses lignes doivent être capables de séduire n’importe quel automobiliste à travers la planète, qu’il soit européen, américain, asiatique ou réunionnais.
Résultat, l’originalité n’est pas franchement au rendez-vous. En revanche, il ne fait aucun doute que la Cruze dispose d’une vraie personnalité. Ainsi, sa large calandre en deux parties en impose et son logo, désormais plus voyant, lui permet d’être reconnue au premier coup d’œil. On dirait presque un monster pick-up américain vu de face !
Disponible uniquement en version 4 portes, l’américaine, qui mesure 4,60 m de long, profite d’une ligne de toit très bombée ainsi que d’une malle bien agencée capable d’accueillir jusqu’à 450 litres de chargement, ce qui est pas mal, dans la moyenne des berlines du segment.
A l’intérieur
A l’intérieur, belle surprise. La planche de bord est moderne, les matériaux utilisés sont robustes et surtout parfaitement assemblés. Grâce au siège réglable en hauteur, la position de conduite se trouve aisément, tandis que le large pare-brise renforce l’impression d’espace.
Mais là où la Cruze fait fort, c’est au niveau de son équipement, très riche dès la version LS. Ainsi, l’américaine bénéficie de série d’un contrôle de trajectoire, d’une connection USB, d’un lecteur CD MP3, d’une climatisation manuelle, de 6 airbags, d’une boîte à gants réfrigérée ou encore d’un radar de recul ! Une dotation très complète. Notre version d’essai était tout de cuir vêtu, on se croirait à bord d’une berline allemande, chic la Cruze !
Le moteur
Lors de notre essai nous avons pu prendre en main la version 2.0 VCDi de 150 ch équipée d’une boite automatique. Un moteur diesel qui n’est autre qu’une variante de celui utilisé sous le capot du Chevrolet Captiva et de l’Opel Antara. Doté de l’injection directe common rail, il profite d’une belle insonorisation et surtout de 320 Nm de couple. De quoi lui permettre de relancer sans encombre les 1 427 kg de la Cruze, néanmoins la boite auto ne permet pas des relances de GTi et il faudra se montrer patient dans les dépassements sur la Route des Tamarins...
Mais dès les premiers tours de roue, le constat est clair, la Cruze est avant tout taillée pour la route. Chevrolet a en effet choisi de typer sa berline « confort »... au détriment du dynamisme. Les imperfections de la chaussée sont filtrées avec beaucoup d’aisance, et il fait vraiment bon être au volant de l’américaine, d’autant que sa bonne insonorisation vous permet de voyager au calme.
Coté tarif, c’est l’Amérique !
C’est bien simple, la Cruze se place toujours moins cher que l’ensemble de ses rivales quelque soit la finition, la motorisation et le niveau d’équipement choisi.
La version de base, équipée d’un 1,6l essence est à 23 190 et le haut de gamme ne dépasse pas la barre fatidique des 30 000 euros, 29 990 euros, qui dit mieux ?