Des "Gilets jaunes" ont mené des cyberattaques contre plusieurs sites institutionnels. Ils promettent de nouvelles actions samedi, a affirmé un expert de la société américaine de cybersécurité FireEye, jeudi.
Les sites internet de l’Urssaf, le ministère de la Justice et plusieurs universités ont été les cibles de cyberattaques, dont des militants "Gilets Jaunes" seraient à l’origine, selon FireEye. Les manifestants ne se mobilisent donc plus seulement dans la rue, mais également derrière leurs ordinateurs. Ils prévoient d’ailleurs de nouvelles actions en fin de semaine, a indiqué David Grout, un expert du groupe.
Les actes de piratage ont été repérés entre le 2 et le 4 décembre sur au moins cinq sites institutionnels, selon franceinfo. Certains groupes activistes associés à des opérations contre Israël ou à des activistes turcs l’ont dans un premier temps revendiqué. Mais, ils ont été suivis ultérieurement par "les AnonymousFR, des activistes français du web".
David Grout estime que les forces de ces cyberactivistes reposent surtout "dans leur capacité à travailler en réseau et à se relayer les informations". Il juge par ailleurs leur niveau technique "moyen". Il n’est certes pas accessible à tous, mais ne serait pas non plus "d’une capacité digne d’un Etat ou de groupes beaucoup plus avancés dans le monde des cyberattaques", selon ses explications.