Sorti en 1989, la première génération de Discovery avait comme mission de lutter contre les 4x4 japonais tout en étant plus abordable que le Range Rover dont il partageait le même châssis. Appelé aujourd’hui Discovery Sport, ce SUV prend le relais du modèle Freelander. Même si depuis 7 ans Land Rover est tombé, avec Jaguar, dans l’escarcelle de l’indien Tata, l’esprit britannique a survécu à ce rachat de fort belle manière.
Avec ce Discovery Sport, l’objectif est de proposer un SUV polyvalent et de belle facture pour séduire les familles. La marque de positionner le Range Rover sous le signe du luxe, et de l’aventure pour le Defender.
Look et équipement
Mêlant style et sobriété, le Discovery Sport s’impose par une allure qui sort de l’ordinaire, sans faire dans le tape à l’oeil excessif.
À bord, si le Discovery partage la même plate-forme rallongée que l’Evoque, l’habitacle diffère : il est spacieux et rappelle davantage l’esprit d’origine de la marque anglaise.
Le tableau de bord offre des lignes épurées, avec à son centre l’implantation d’un écran tactile de 8 pouces. Des petites touches de nouvelles technologies sont savamment distillées, qu’il s’agisse d’un port USB disponible pour chaque passager, ou lorsque l’on retrouve le sélecteur de vitesses rotatif qu’il partage avec Jaguar, et qui surgit de la console centrale en mettant le contact.
L’habitabilité n’a rien à envier au luxueux Range Rover. Le Discovery Sport se situant entre le modèle Evoque et le Discovery, avec un gain de 25 centimètres. Les passagers à l’arrière étant assis sur une banquette coulissante dotée d’une grande amplitude.
Bonne nouvelle du côté du volume de chargement maximal. Fini les 458 litres de feu Freelander et sa banquette fixe. Bienvenue aux 479 litres en configuration normale. Et une capacité pouvant atteindre les 1 698 litres en rabattant entièrement la banquette.
Parmi les équipements de série du Land Rover Discovery Sport, on retrouve la climatisation automatique bi-zone, un système de protection des piétons par le biais d’airbag extérieur, le contrôle dynamique de stabilité (DSC), le contrôle de stabilité du roulis (RSC), un écran tactile multimédia de 8 pouces, un système audio Land Rover de 11 haut-parleurs (250 W), un détecteur de pluie et l’allumage automatique des phares (xénon avec signature LED et lave-phares), des projecteurs anti-brouillard, et des jantes de 15,5 pouces.
Sous le capot
Le Land Rover Discovery Sport embarque un moteur 4 cylindres diesel en ligne 2,2 litres TD de 150 chevaux, avec une boîte de vitesse automatique de 9 rapports.
Il dispose d’un couple maximal de 400 Nm à 1 750 tours/minute, et franchit le 0 à 100 en 10,3 secondes, pour une vitesse maximale de 180 km/h.
Sur la route
Le moteur de 150 ch offre un bon rapport consommation/performance pour mouvoir les 1 775 kilos du Discovery Sport. S’il n’a pas à rougir de sa tenue de route sur l’asphalte, ce modèle de Land Rover bénéficie en off-road de bonnes capacités de franchissement, avec la présence de la technologie Terrain Response qui gère notamment la transmission, les freinages et les différentiels, grâce à plusieurs types de programmes : général, herbe ; graviers, boue ; ornières, sable.
Nous avons pu essayer le véhicule sur la route de Cilaos, les 400 virages ont été franchi avec beaucoup de facilité et en tout chemin, rien à redire du comportement et du confort !
Le Land Rover Discovery Sport 5 portes (7 places) est disponible clé en main à 67 900 euros pour la version de 150 ch (notre modèle d’essai), et à 74 900 euros TTC pour la version 190 ch.
