Avec des champions en titre dans le rang, l’équipe de France paralympique a de réelles chances de médailles à Londres. Les Bleus veulent rentrer dans le top 10.
12e au classement général à Pékin en 2008, La France compte bien faire mieux cette fois-ci à Londres, durant les Jeux paralympiques qui ont débuté hier. « L’objectif est de rentrer dans le top 10 », lançait Valérie Fourneyron, la ministre des Sports. Pour y parvenir, on peut entre autres compter sur ses champions paralympiques et aussi des jeunes « talents ». Ils seront tous à Londres, sauf un pongiste, devenu entraîneur.
Champion Olympique du saut en longueur à Pékin, en 2008, Arnaud Assoumani a déjà tenté de se qualifier pour les JO. Mais à cause d’une blessure au tendon, il n’a pu atteindre cette échéance et il compte bien se rattraper aux Jeux paralympiques. Né sans avant-bras gauche, il portera une prothèse d’un nouveau genre, totalement customisée.
Pour sa troisième participation aux Jeux paralympiques, Assia El Hannouni tentera de décrocher l’or en 100m (un titre qu’il a déjà remporté à Athènes en 2004) et de conserver ses titres sur les 200 et 400m. Mais on pourra aussi compter sur la jeune Amélie Le Fur en 100m et en longueur. 23 ans, cette jeune française en est déjà à sa deuxième participation aux Jeux paralympiques.
A 44 ans, Laurent François est « le patron » de l’équipe de France d’escrime. Déjà médaillé d’or en individuel et par équipe il y a quatre ans, il devrait s’aligner sur ces deux disciplines et sera encore l’un des favoris des Jeux. Certains petits nouveaux devraient faire parler d’eux, comme Romain Noble, deuxième en épée en individuel et par équipe aux Mondiaux 2011 et premier au sabre individuel aux championnats d’Europe.
Titré il y a quatre ans sur l’épreuve du contre-la-montre, Laurent Thirionet participera à ses quatrième Jeux Paralympiques cette fois-ci. En 2004 à Athènes, le cycliste était monté sur la plus haute marche du podium dans l’épreuve de la poursuite masculine. Il totalise six breloques lors des Jeux. Mais plusieurs cyclistes sont également à suivre de près à l’instar de Joël Jeannot ou Olivier Donval.
En natation, David Smétanine est revenu des derniers Jeux paralympiques avec le plus gros palmarès de la délégation française. Cette fois-ci, il défendra certainement ses titres acquis sur 50 et 100m nage libre et s’alignera sur 200m nage libre et 50m dos dont il est le vice-champion olympique. La nageuse, Elodie Lorandi, vice-championne paralympique, vise elle aussi très haut.
La liste est loin d’être exhaustive. Les pongistes Vincent Boury, Thu
Kamkasomphou, Florian Merrien, Jean-Philippe Robin et Yann Guilhem qui avaient déjà ramené quatre médailles d’or de Pékin vont également compter comme la vice-championne paralympique à Athènes et à Pékin du judo de moins de 52 kg, Aurières-Martinet, les tennismen français en double Stéphane Houdet et Michael Jermiasz ou encore le porte-drapeau Damien Seguin en voile.