Cela fait maintenant une semaine que Juliano Verbard et ses acolytes sont en cavale. C’est du jamais vu à la Réunion. Lundi dernier, peu avant 10 heures, un commando armé détourne un hélicoptère, direction la prison de Domenjod où les trois détenus s’apprêtent à s’évader.
Vers 10H, un commando armé détourne un hélicoptère réservé la veille au départ de Mafate. Direction la prison de Domenjod à Saint Denis.
Un objectif : l’évasion de Juliano Verbard et de ses deux complices : son compagnon, Fabrice Michel et le père de ce dernier, Alexun Michel.
Le pilote, pris en otage, revenait d’un vol sans encombre avec dans son engin plusieurs touristes.
A son premier atterissage, il a été menacé de mort par trois hommes lui demandant de reprendre immédiatement les airs.
Arrivé à Domenjod, il doit alors se stabiliser au dessus de la court de promenade du bâtiment F pour y faire évader les trois prisonniers.
Tout se passe très vite. Les gardiens et autres détenus ont à peine le temps de réagir.
Quelques minutes plus tard, l’hélicoptère repart de la prison pour se poser dans le quartier de la technopole.
Aux commandes de l’aéronef, le pilote et son copilote, sous la menace, n’ont d’autre choix que d’obéir aux ordres.
Sur place, une fourgonnette attend les fugitifs et leurs complices. Ces derniers prennent la fuite.
Les forces de l’ordre déclenchent alors le plan Papangue. Le département est quadrillé afin de favoriser la localisation et l’interception des fugitifs. Tous les véhicules suspects sont inspectés.
De nombreux quartiers sont ratissés.
L’hélicoptère est passé au peigne fin à la recherche du moindre indice. Dans l’appareil, des empreintes et une carte d’identité ont été retrouvées.
Des indices qui s’avéreront capitaux pour l’arrestation de 6 personnes. Six adeptes, liés de près ou de loin aux précédentes affaires de Juliano Verbard.
Après avoir passé 96 heures en garde à vue, ils sont présentés au juge d’instruction le premier mai. Tous sont mis en examen pour différents motifs.
5 d’entre eux sont placés en détention provisoire, le 6ème est soupçonné de faire parti du commando qui a détourné l’hélicoptère.
Faute de preuves matérielles, il est relâché.
L’enquête se poursuit, le dispositif sur le terrain se resserre. Les hauts de Trois Bassin à Sainte Marie en passant par Saint Paul sont ratissés.
6 jours après leur évasion, les fugitifs sont toujours en cavale ...