Dans les entrepôts du Fret de l’aéroport Roland Garros, les machines sont à l’arrêt et les étagères vides. Les marchandises destinées à approvisionner les commerces de l’île sont donc en stand-by.
Depuis jeudi 15 avril, les perturbations du trafic aérien dues au nuages de cendres engendré par l’éruption d’un volcan dans le Sud de l’Islande entraînent de multiples conséquences. Ce week end, tous les vols en provenance ou à destination de Paris ont été annulés en raison de la fermetures des aéroports d’Orly et Roissy Charles de Gaulle.
Les voyageurs sont donc bloqués et le transport des marchandises également. Les entrepôts du Fret installés sur le site de l’aéroport Roland Garros à Sainte Marie sont vides, les machines à l’arrêt et la situation pourrait s’empirer si les aéroports parisiens n’ouvrent pas leurs portes demain dès 8h00. Tout repose sur les conditions météorologiques qui seront relevées.
"La France envisage de réaliser des vols d’essai à basse altitude pour déterminer s’il est possible de reprendre des vols commerciaux sous le nuage de cendres qui paralyse actuellement le trafic aérien en Europe", a déclaré aujourd’hui le secrétaire d’Etat aux Transports. Ces tests serviront à évaluer la possibilité de faire transiter certains vols réguliers sous le nuage de cendres qui paralyse actuellement le trafic aérien en Europe.
Mais pour l’heure, le fret est en stand-by et les marchandises destinées à approvisionner les commerces de l’île sont donc bloquées. En temps normal, deux avions cargo atterrissent sur l’île par semaine et des vols mixtes - transportant passagers et marchandises - complètent les stocks. Depuis jeudi 15 avril, aucune livraison n’est arrivée sur le département.
"Il n’y a plus du tout de produits frais livrés pour la grande distribution et tous les commerces et les produits destinés aux particuliers n’arrivent plus" explique Fabrice Grondin un employé de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Réunion.
Le chambre froide est anormalement vide. L’inquiétude grandit du côté des Réunionnais mais pour l’heure, il n’y a pas encore de répercussions dans les grandes surfaces et autres commerces de l’île.