Le volcan est en éruption depuis samedi dernier. L’accès à l’enclos est interdit et toute intrusion non-autorisée est considérée comme un acte illégal. Les contrevenants encourent une amende de 38 euros.
Braver l’interdit pour admirer l’éruption au plus près et profiter du spectacle : les randonneurs sont de plus en plus nombreux à se rendre dans l’enclos et ce, malgré l’interdiction préfectorale. Une infraction constatée chaque jour par les agents de l’ONF (Office National des Forêt). En clair, plusieurs personnes sont régulièrement surprises en train d’escalader le portillon d’accès à l’enclos.
"Lorsque l’on fait le balisage, il y a certains randonneurs qui ne respectent pas... Ils sautent le portail pour aller voir l’éruption. On les sensibilise sur le danger mais il y a certaines personnes qui n’écoutent pas et qui bravent les interdictions" explique un membre de l’ONF (Office National des Forêts).
Une fois encore, toute intrusion dans l’enclos du volcan est considérée comme un acte illégal. Les contrevenants encourent une amende de catégorie 1.
Depuis 2010, l’accès à l’enclos est strictement interdit en cas d’éruption. Les "resquilleurs" encourent une amende de catégorie 1, à savoir 38 euros.
Une amende qui n’est pas assez dissuasive pour le PGHM (Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne). Les membres du PGHM interpellent sur les risques encourus dans l’enclos lors des éruptions.
"Il y a quelques personnes qui entrent dans l’enclos parce qu’elles sont autorisées. Ces personnes y vont parce qu’elles ont un degré de connaissance du risque. Les gens qui suivent derrière et qui passent délibérément la barrière et qui y vont sans rien connaître, ils se mettent en danger. Si jamais une cavité casse et que quelqu’un tombe dedans : à minima ce sera un pied brûlé mais on peut avoir un décès" explique le capitaine du PGHM, Olivier Fernandez.
Les randonneurs peu connaisseurs et insuffisament équipés peuvent se perdre et s’épuiser. Plusieurs accidents mortels se sont déjà produits dans l’enclos.
Une réflexion est en cours avec les guides de montagne afin d’encadrer des groupes pendant les éruptions. Mais selon la préfecture, toutes les conditions ne sont pas encore réunies pour autoriser ces expéditions.