L’avocat des sapeurs-pompiers de Paris qui ont porté plainte après un bizutage assure par voie de communiqué que les personnes mises en examen avaient "avoué les violences subies par les deux victimes". L’équipe de gymnastique de sapeurs pompiers de Paris a été dissoute aujourd’hui.
Selon Me Nicolas Cellupica, l’avocat des deux sapeurs-pompiers de Paris qui auraient subi de violents bizutages, les soldats du feu mis en cause auraient "avoué les violences". Suite aux plaintes déposées, douze sapeurs pompiers été mis en examen vendredi 11 mai : certains pour "viol en réunion", d’autres pour "violences volontaires".
Les bizutages et violences subis par deux sapeurs pompiers se seraient produits dimanche 6 mai dans un car qui ramenait de Colmar l’équipe de gymnastique de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris.
Les deux victimes auraient été passés à tabac dans ce bus lors d’un "rite de bizutage" Un sapeurs pompier aurait même subi un viol avec une bouteille en plastique.
Hier soir, les avocats de deux pompiers mis en cause pour leur rôle supposé ans les violences en réunion ont pointé du doigt les victimes supposant que la principale victime avait prévu depuis plusieurs semaines de "susciter un incident lors de ce bizutage". Face à ces accusations, l’avocat des victimes - Me Nicolas Cellupica - a a jugé ces propos "véritablement scandaleux".
"Il y a dans cette affaire deux victimes et une dizaine de bourreaux mis en examen dont l’un d’eux écroué. Il est honteux de vouloir inverser les rôles, comme certains osent encore le faire, surtout dans des affaires de viol" dénonce Me Nicolas Cellupica. Avant de préciser : "Le viol de la victime a été constaté par un examen médical. Tous les pompiers mis en cause ont par ailleurs avoué les violences subies par les deux victimes".
Source : Le Monde / La Dépêche