Les Réunionnais pourront dès aujourd’hui se faire vacciner contre le virus de la grippe. La campagne a démarré ce matin à la Réunion, avec un peu d’avance sur la Métropole. Si aucune épidémie n’a été signalée dans l’île jusqu’à présent, les bénéficiaires du vaccin devraient bientôt poussé les portes des cabinets de leurs médecins traitants ou infirmières, histoire d’annihiler tous les risques. Le pic de l’épidémie est prévu pour le mois de septembre.
A l’Agence de la Santé, on a le sourire : la campagne de vaccination anti-grippale débutera plus tôt que la Métropole cette année. Les années précédentes, les bénéficiaires ne se bousculaient pas au portillon dans la mesure où le lancement de la campagne intervenait bien après l’épidémie.
Pour les organismes qui ont en charge le bon déroulement de cette opération annuelle, c’est une petite victoire. Les Réunionnais pourront se protéger avant que l’épidémie ne se déclare. Selon Marie-France Angelini Tibert, Responsable de la coordination des vigilances et des risques liés aux soins à l’ARS, la période optimale pour débuter la campagne est la mi-avril.
Cette année, aucune épidémie n’a encore été signalée, ce qui rassure les autorités sanitaires. Ces-dernières ont bon espoir d’avancer encore plus la date du démarrage de la campagne. D’ici l’année prochaine, les autorisations et la délivrance des vaccins devraient se faire très tôt dans l’année, ce qui permettra de vacciner les Réunionnais en pleine saison d’hiver austral. Mieux vaut prévenir que guérir : voilà le dicton des rares Réunionnais qui se sont rendus chez leurs médecins traitants aujourd’hui en vue de se faire vacciner contre la grippe.
Pour l’heure, la situation épidémiologique n’indique aucune dispersion du virus. Pour autant, avec les températures fraiches, le risque de contracter la grippe n’est pas nul.
L’Agence de Santé de l’Océan Indien, la Caisse Générale de Sécurité Sociale et le régime social des Indépendants, dans ce contexte, appellent les bénéficiaires à se faire vacciner pour éviter tous les risques.
Principaux concernés par cette campagne, les personnes âgées de plus de 65 ans, les jeunes enfants, le personnel soignant ainsi que toutes les personnes à qui les médecins généralistes auraient préconisé la vaccination.