Suite à l’annonce du classement de la Réunion au patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco, l’euphorie n’est pas encore retombée mais il faut d’ores et déjà faire preuve de concentration et de réflexion pour l’avenir. Les Pitons, cirques et remparts sont désormais mondialement reconnus mais ce n’est pas la fin de l’histoire, juste un début.
La Réunion affiche aujourd’hui un rayonnement international : l’Unesco reconnait que l’ensemble des pitons, cirques et remparts créent "un paysage spectaculaire et contribuent significativement à la conservation de la biodiversité terrestre des Mascareignes".
Surnommée "l’île à grand spectacle", la Réunion tire sa réputation du caractère exceptionnel de ses paysages dominés par ses deux massifs volcaniques et les trois cirques grandioses qui ont justifié sa candidature au patrimoine mondial. Mais aujourd’hui, il est l’heure de préserver cette richesse tout en préparant l’île à accueillir entre 10 à 15% de touristes supplémentaires.
Les campagnes de communication et d’information doivent donc continuer sur la même lancée afin de la population soit parfaitement sensibilisée à la richesse mais également à la fragilité de l’île.
Capacité d’hébergement, entretien des sites, retombées économiques... Sont autant de priorités sur lesquelles les acteurs du tourisme doivent plancher. Il s’agit dorénavant de "mettre tout le monde autour de la table pour faire un état des lieux précis", évaluer les besoins et se pencher sur les problèmes environnementaux déjà existants comme la vigne marrone, un danger pour la beauté des sites.
Durant les mois à venir, le coeur de la Réunion sera ausculté, bichonné mais avant tout, valoriser et protéger. Mais il ne faudra pas pour autant oublier le reste de l’île. Le classement de la Réunion au patrimoine mondial de l’Unesco représente un véritable défi à relever car en 2013, il faudra rendre des comptes pour garder ce prestigieux label.