Ce matin, à l’occasion de la messe des Cendres, si certains fidèles faisaient volontairement fi de l’actualité qui touche depuis quelque temps l’Eglise, d’autres en revanche ne peuvent s’empêcher de douter de leur foi.
En ce mercredi des Cendres, début de quarante jours de Carême avant la Pâques, l’Eglise catholique et surtout ses fidèles sont plus que jamais plongés dans la prière.
Les deux récentes affaires de pédophilie ayant entaché l’image de l’Eglise auprès du commun des mortels, difficile pour les fidèles de l’Eglise catholique de ne pas y penser pendant les prières.
Si certains n’y accordent aucun intérêt, continuant d’avoir une foi inébranlable et réaffirmant leur confiance en l’Eglise, d’autres en revanche s’interrogent et sont dubitatifs. Certains vont même jusqu’à perdre légèrement la foi.
A la sortie de la messe des Cendres, ce matin, en l’église du Chaudron, des langues se délient. " Il faut avoir confiance, avoir la foi. Il ne faut pas se laisser perturber par ce qui se passe en ce moment ". Ou encore : " Si on n’a plus confiance en Dieu, à qui alors aurons-nous confiance ? " Ou alors, ici et là à la sortie de la messe, on entend : " A cause des tentations, à ça, ce n’est pas bien du tout. "
Le père Glénac de l’église du Chaudron se veut rassurant avant tout. Il appelle ses fidèles à surmonter les épreuves qui touchent actuellement l’Eglise catholique. " On est tenté souvent, même le Christ l’a été dans les saintes écritures. Il faut simplement surmonter toutes ces épreuves. L’Eglise est là pour servir les hommes, alors faisons confiance en l’Eglise avant tout ", insiste le père Glénac à la fin de son homélie.
Reste à espérer que le retour de Monseigneur Gilbert Aubry permettra de calmer les esprits et de redonner confiance à certains de ses paroissiens qui voient aujourd’hui leur foi ébranlée par des faits d’actualité plutôt dramatiques.