Eric Sparton, président de la Ligue réunionnaise de surf, s’est exprimé sur la crise requin et fait un constat morose sur l’activité du surf.
Eric Sparton, président de la Ligue réunionnaise de surf, était l’invité du Journal Télévisé d’Antenne Réunion dimanche. Il s’est exprimé sur la crise requin et sur les activités nautiques comme le surf.
Il fait un constat négatif de ce secteur d’activé : "le surf est à complètement à l’arrêt." Il ajoute : "les surfeurs s’exportent énormément. Nos compétiteurs préfèrent partir en métropole ou sur d’autres territoires pour pouvoir continuer". Mais le président de la Ligue réunionnaise de surf assure : "nous travaillons pour pouvoir regrouper et démocratiser pour pouvoir exporter ailleurs pour pouvoir préparer le championnat de France."
Quant à la gestion de la crise requin, Eric Sparton affirme que la Ligue réunionnaise de surf agit : "au niveau de la ligue, on avance. On a mis en place le plan vigie requin renforcé. Aujourd’hui, c’est opérationnel, on a mis en place le dispositif, on a obtenu des financements de la Région et la direction des jeunesses et des sports pour concrétiser cette idée de base de pouvoir faire de la surveillance sous-marine des différents sites de surf et certains spots de baignade."
Au sujet de la perception du danger et le risque réel, Eric Sparton lance : "Est-on capable avec les vigie requins de mettre nos enfants à l’eau ? La réponse est oui !" Il rappelle par ailleurs un nouveau concept : "la vidéo-surveillance ira de paire avec les vigies et avec l’ensemble des surveillances sur et sous l’eau."
Concernant le budget dépensé pour mettre en place ces dispositif de surveillance, Eric Sparton révèle : "sur la phase test des Roches Noires, cela nous a coûté 142 500 euros, on avait 110 000 euros de la part de la Région et 32 500 de la part de la direction de la jeunesse et des sports."
Pour ce qui est de l’appel à la prudence lancé par la préfecture de La Réunion : "nous avons des balises et nous avons été choqués par le nombre de passages de requins", assure-t-il, "nous avons vu une dizaine de requins marqués dans le secteur des Aigrettes, en passant par Boucan, Roches Noires sur tous les spots jusqu’à Trois Bassins. Nous avons alerté l’IRD pour qu’ils fassent remonter ce nombre dramatique". Ces squales ont activé des bouées situées en mer entre 10 et 16 mètres de fond et 20 et 25 mètres de fond.