Les élus de la Ville de Saint Denis ont décidé de passer à l’action ce matin devant la mairie afin de dénoncer la fermeture de onze classes dans le chef lieu. Une banderole noire mesurant onze mètres de long a été dressée sur la façade de l’ancien l’hôtel de Ville.
Ce matin, la première adjointe au maire Ericka Bareigts étaient entourée de plusieurs élus de Saint Denis afin de dénoncer la suppression de onze classes dans le chef lieu. Pour mener à bien cette opération, les élus n’ont pas hésité à dresser un "kakémono" (grande banderole noire verticale) sur la façade de l’ancien Hôtel de Ville. Le message affiché se veut clair : " 11 classes de moins / 30 élèves = Non-scolarisés / zéro pointé / Mobilisons- nous".
En avril dernier, les élus de la ville de Saint Denis s’étaient mobilisés contre la fermeture programmées de ces onze classes. Cette annonce du Rectorat a finalement été confirmée dès le premier jour de la rentrée scolaire avec des "conséquences catastrophiques" selon Ericka Bareigts.
"A cause de ces fermetures, 30 enfants n’ont pas encore pu faire leur rentrée scolaire comme leurs camarades et sont à l’heure actuelle non-scolarisés" précise la première adjointe au maire de Saint Denis.
Afin de montrer une nouvelle fois son désaccord avec le Rectorat, les élus municipaux ont donc décidé de brandir un kakémono "parce que l’éducation ne doit pas être sacrifiée". Ce matin, Ericka Bareigts a pris la parole au pied de cette banderole noire afin de lire à haute voix le courrier adressé au Recteur de la Réunion le 24 août dernier : " Vous avez supprimé onze classes alors qu’au 22 août, 4 jours après la rentrée, 54 élèves étaient toujours sur liste d’attente" dénonce la première adjointe au maire de Saint Denis. Avant de poursuivre : "en clair, à la Réunion, nous sommes au bout du bout de la médiocrité de notre système éducatif".