Les multiples rebondissements affiliés au projet Tram Train laissent place à l’inquiétude pour les habitants expropriés de la Grande Chaloupe. Depuis 2006, trois familles ont finalement trouvé un accord avec la Région mais la menace qui plane sur le Tram Train risque de tout remettre en cause et les habitants n’ont aucune nouvelle officielle émanant du conseil régional.
Sur le site de Ravine Lafleur, la première pierre affiliée à la construction des Maisons Location - Vente proposées comme "solution de relogement pour les habitants de la Grande Chaloupe" aurait due être posée lundi dernier.
Cet acte qui devait lancer la construction de ces maisons (location/ vente) a été reporté et pour cause : le projet Tram Train est aujourd’hui menacé et face à cette situation, les familles qui ont accepté les propositions de la Région sont particulièrement inquiètes.
Cette solution de relogement a été acceptée par trois familles de la Grande Chaloupe mais l’opération de communication - pose de la première pierre - a été avortée dès l’annonce de Pierre Vergès qui affirme qu’il mettra "fin au projet de Tram Train si l’Etat refuse d’allouer la dotation ferroviaire".
Pour la famille Payet, l’inquiétude grandit car ils n’ont aucune nouvelle du conseil régional avec qui, ils ont pourtant conclu un accord afin de laisser la place au projet Tram Train, jugé d’utilité publique.
Inquiets pour leur devenir et le flou qui persiste autour du projet Tram Train, les membres de la famille Payet attendent des nouvelles de la Région.
"On nous a demandé de quitter les lieux pour laisser la place à ce projet d’utilité publique. Depuis 2006, on pense être contraint de partir de la Grande Chaloupe, donc nous ne faisons plus aucun travaux de rénovation et nous avons aussi vendu tous nos animaux" explique Madame Payet.
