Un dispositif purement local dans le cadre de la sécurité routière a été lancé en 2007 dans le Nord de l’île - puis inauguré il y a un an dans le Sud-, il s’agit du MACIR : Mesures Alternatives à Certaines Infractions Routières. Dorénavant, les règles changent et deux infractions ne sont plus éligibles pour bénéficier de dispositif : il s’agit des feux rouges et des stops. Ces deux infractions seront donc systématiquement sanctionnées au regard des risques encourus dans le cadre de ces comportements.
Le MACIR (Mesures Alternatives à Certaines Infractions Routières) est un dispositif 100% local lancé dans le nord du département en 2007.
Ce dispositif a ensuite été inauguré dans le sud de l’île en 2008. Il s’agit en clair d’effectuer un stage de prévention routière - une journée facturée à hauteur de 45 euros pour les contrevenants -, plutôt que de perdre des points ou de payer une amende.
Mais désormais, deux infractions ne sont plus éligibles au MACIR : les feux rouges et stop grillés.
Ces comportements ont été jugés trop accidentogènes et ces infractions seront donc systématiquement sanctionnées.
Pour plus de précision, les conducteurs qui grilleront un feu rouge ou un stop se verront sanctionnés par un "retrait de quatre points sur le permis de conduire assorti d’une amende forfaitaire de 135 euros".
Par contre, le bilan des stages de prévention du MACIR étant jugé très bon par l’ensemble des acteurs de la sécurité routière, ce dispositif est élargi à d’autres infractions et d’autres types de conducteurs.
"Exclues jusqu’ici du MACIR, toutes les infractions aux règles administratives (changement d’adresse, carte grise...) peuvent être exonérées d’une amende en échange d’un stage de sensibilisation d’une journée. Les véhicules sans permis sont également intégrés au dispositif".
A noter : ces stages de sensibilisation passent en revue toutes les petites fautes de conduite qui présentent de lourdes conséquences et n’hésitent pas utiliser les images choc.
Interrogés à ce sujet, certains automobilistes sont particulièrement satisfaits de cette décision qui selon eux, devrait réduire les infractions jugées trop accidentogènes.
En cconclusion, le MACIR ravit les usagers de la route autant que les autorités qui voient en ce dispositif un excellent moyen de prévention dans le cadre de la sécurité routière.