La tentative de suicide d’une collégienne à St-Denis a relancé le débat autour du suicide des jeunes. Enseignants, parents, professionnels de la santé mentale se demandent comment prévenir ces actes de désespoir.
Ce lundi, une adolescente âgée de 15 ans a tenté de mettre fin à ses jours en se jetant du 3e étage, dans l’enceinte même de son collège. Transportée dans un état inquiétant au CHU Félix Guyon, la jeune fille souffrait de multiples traumatismes.
Cet acte de désespoir qui pourrait être motivé par une peine de coeur a relancé le débat autour du suicide des jeunes. Les réseaux sociaux apparaissent aujourd’hui comme un moyen de détecter les signaux de détresse lancés par ces filles et garçons en difficulté.
Selon un proche de la collégienne qui a voulu mettre fin à ses jours ce lundi, l’adolescente avait évoqué à plusieurs reprises son mal-être sur la toile. Lorsqu’un jeune tente de se suicider, en général, un sentiment de culpabilité ronge son entourage.
C’est pour cette raison, que les proches du jeune en souffrance doivent eux aussi être accompagnés pour surmonter cette épreuve. Au collège Bois-de-Nèfles, au Moufia, une cellule d’aide et de soutien médico-psychologique a été activée afin de soutenir les jeunes qui ont assisté à la terrible scène.
Certains élèves se sont tout de suite manifestés. D’autres ont hésité à se confier à des professionnels et ont préféré évoquer leurs sentiments avec leurs camarades de classe.