Les professionnels ont été invités par les services de la préfecture à une concertation sur le sujet de la charte d’observation des cétacés.
Les professionnels du secteur ont été conviés cette semaine par la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement pour une concertation sur le sujet. Objectif : mettre en place une réglementation plus stricte pour préserver la tranquillité des cétacés. De leur côté les particuliers estiment avoir été exclu de la concertation.
"80% des personnes sont les choses bien. 20% font n’importe quoi ! Le problème, c’est qu’on est aujourd’hui très nombreux sur le plan d’eau. Il y a énormément d’activité touristique. C’est un spectacle assez merveilleux, beaucoup de gens veulent le voir. C’est de l’emploi, c’est de l’activité économique. Mais c’est aussi une pression significative sur ces espèces-là. Il faut trouver un compromis, il faut placer le curseur au bon endroit", explique Jean-Marc Gancille, responsable de la communication et de la sensibilisation chez Globice.
Une période de repos pour les cétacés de 18h à 9h pour préserver leur tranquilité. Aucune sortie pour observation ne serait autorisée à ces heures-là.
Une interdiction des mises à l’eau pendant les mois d’août et de septembre dans la réserve marine autour des baleineaux.
Des mises à l’eau autorisées qu’en présence d’un accompagnateur diplômée. L’activité serait alors payante et ne pourra plus être accessible à tous.
Gaëtan Hoarau, président de l’association citoyenne de Saint-Pierre déplore : "Ce qu’on propose, c’est que pour aller en surface, observer des baleines sous l’eau, en palmes, masques, avec une combi, il faudrait passer par un guide diplômé d’on-ne-sait-quoi ! Cela frise le ridicule. C’est une tendance désagréable de ségrégation !"