Laurent Mouysset, responsable de l’association Globice, quitte ses fonctions après 9 années de service.
Laurent Mouysset, responsable de l’association Globice, quitte son poste après 9 ans.
"J’ai de nouveaux projets pour la suite. Un peu une usure après 9 années passées à m’occuper de l’association. C’est le principe des associations. Pour que ça puisse tourner, on est en permanence sur le pont pour faire tourner les choses."
"Les bénévoles travaillent sur la base du volontariat. C’est sur la base des disponibilités de chacun. Il y a des bénévoles qui sont extrêmement impliqués et qui passent énormément de temps. Il y a aussi tout le bureau qui s’occuper de la direction. Et puis, il y a les employés qui font face à toutes les difficultés pour trouver les financements. Il y a aussi une grosse charge de travail."
"On fonctionne par projet. On n’a pas de subventions acquises. Tous les 2 ans, il faut avoir des projets qui vont être acceptés et permettre de faire tourner l’association. Le modèle économique est fragile pour l’ensemble des associations, dans l’environnement ou le social."
"Je garderai en tête l’aventure collective. Je quitte la direction de l’association mais je resterai bénévole. C’est vraiment un travail en commun entre salariés, bénévoles. Il y a une vraie volonté d’avancer ensemble. Il y a aussi la rencontre avec les animaux en mer !"
"On a commencé un programme pour commencer à comprendre les facteurs de la migration des baleines."
"Il y a toute une réflexion autour de l’encadrement de la pratique. Il est pas question de l’interdire mais de renforcer la présence des forces de l’ordre sur le bassin et éviter des dérives."
"Sur cette pathologie-là, non. C’est une pathologie qu’on va trouver assez souvent chez les cétacés."
"Il faut vraiment rester vigilance sur les mesures d’atténuation qui sont en place."
"La plupart de nos financements sont européens. Il y a des financements régionaux. Du côté politique, on a depuis le départ, on a toujours fait le message qu’on voulait être indépendant, montrait qu’on voulait garder notre neutralité scientifique."