Chaque année à la Réunion, 35 nouveaux cas sont enregistrés, 10 décès sont constatés et environ 700 personnes sont porteuses du VIH. La soirée Sidaction organisée hier soir à Saint-Gilles fut l’occasion de prévenir les jeunes afin qu’ils se protègent.
Au niveau national et bien entendu à la Réunion, depuis vendredi dernier, les 4 500 bénévoles de la 7e édition de Sidaction sont sur le pont. Deux objectifs à cette action menée tambour battant, le premier récolter des dons pour faire avancer les traitements, le deuxième organiser des soirées afin de prévenir celles et ceux qui souhaitent se protéger contre le virus du VIH.
Vu le monde présent aux stands dressés par bon nombre d’associations réunionnaises, hier soir, devant les boîtes de nuit de Saint-Gilles-les-Bains, on en déduit que le SIDA concerne toujours les jeunes. A l’entrée et à la sortie des discothèques, beaucoup se sont regroupés pour se renseigner sur les moyens de se protéger contre le Sida.
Il faut dire que le virus du VIH ne s’arrête en si bon chemin, même si on ne parle pas de lui au quotidien, même s’il n’attend pas Sidaction pour continuer à faire des dégâts.
Pour preuve, " il y a encore des personnes qui sont contaminées par le Sida à la Réunion, à savoir que 35 nouveaux cas par an à la Réunion, environ 10 décès par an à la Réunion, et environ 700 personnes qui sont sont porteuses du VIH mais qui ont été dépistées ", explique Maroni, comédien de son état, très impliqué dans les opérations menées par Sidaction à la Réunion et surtout ardent bénévole pour l’ARPS (Association Réunionnaise pour la Prévention du Sida).
Justement, le dépistage est vital, essentiel. " C’est pour cela qu’il faut effectuer un dépistage, si on ne fait le dépistage, on ne connaît pas sa sérologie ", poursuit Maroni.
Bien entendu, afin de ne pas contracter le virus, des précautions s’imposent. Et le préservatif est l’un sinon le moyen n°1 de se protéger. " L’arrêt du préservatif quand on rencontre une personne et qu’on se sent bien avec elle, et que l’on veut avoir des rapports sans préservatif, c’est important et vital de faire le test de dépistage, il n’y a pas de secret par rapport à cela ", termine Maroni.
Si vous aussi vous souhaitez apporter votre contribution personnelle et faire que le Sida termine un jour sa course, vous pouvez faire le 110.