Les négociations entre direction et grévistes ont été interrompues à 19h30 à la direction du Travail. Elles doivent reprendre après consultation de la base par l’Intersyndicale.
Les négociations en cours depuis 14 heures à la Direction des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIECCTE) ont été interrompues à 19 h30. Après l’accord trouvé sur une enveloppe de 129 000 euros pour les 88 salariés de la SGM cet après-midi, c’est sur le paiement des jours de grève que le bas blesse.
Les représentants de l’Intersyndicale sont parties au port Est afin de tenir la base du mouvement au courant des dernières avancées et de décider des suites à donner à la mobilisation. La commission de conciliation doit ensuite reprendre à 21h30, afin de trouver un terrain d’entente entre les deux parties.
Pour rappel, le conflit social touche depuis une dizaine de jours la Société Georges Michel basée au Port. Les dockers et personnels de quai travaillant au sein de cette société de manutention ont cessé le travail pour réclamer une revalorisation de leur salaire dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO).
Cet après-midi, suite à la réunion d’une commission neutre composée de syndicats et de patrons, la direction de la SGM et les représentants syndicaux se sont une nouvelle fois réunis lors d’une table ronde, chapeautée par le directeur de la DIECCTE.
Les salariés ont obtenu le déblocage d’une enveloppe de 120 000 euros à répartir entre les 88 salariés de la société Georges Michel, avec effet retroactif depuis janvier, soit 104 euros par salariés. Les syndicats négocient actuellement le paiement des heures de grève. Pour rappel, la grève de la SGM a des conséquences sur le fonctionnement du port, où plus de 1000 containers sont actuellement bloqués.