Depuis quelques semaines la situation dans les boîtes de nuits de l’île défraye la chronique. Descente de police, fermetures judiciaires ou actes de violences, les gérants de ces établissements de divertissement ont connu de nombreux déboires, depuis le début du mois d’août.
Dans la nuit du 6 au 7 août, deux frères d’une vingtaine d’années sont passés à tabac par les videurs de La Villa.
Le vendredi 26 août les policiers du Codaf (Comité Opérationnel Départemental Anti-fraude) mènent une opération de contrôle du travail au noir dans les établissements du chef lieu, de Saint-Gilles et du Sud.
Le 31 août, le Tribunal de Commerce décide de la liquidation judiciaire du Fashion à Saint-Denis, englué depuis le mois de février dans une affaire de trafic de cocaïne. Le même sort a été réservé à l’établissement de nuit le Safari, à Saint-Gilles qui a aussi fermé ses portes.
Insécurité, problèmes d’alcools et de drogues, l’image des discothèques de l’île a été considérablement ternie depuis le début du mois d’août. Les gérants de boîte de nuit notent une baisse dans la fréquentation de leurs établissements. Ils constatent aussi une baisse de leur chiffres d’affaires depuis le début de l’année.
Pour Brez, le manager de la boîte le Klub "le secteur d’activités est moins en ébullition" ces derniers temps. La multiplication des contrôles de police pour vérifier que les discothèques respectent bien la législation peuvent aussi freiner la fréquentation dans ces établissements.
Pour les clients des discothèques, ils se plaignent d’être "mal accueilli dans les boîtes de nuit" et d’être traités comme des "moutons".
Plusieurs facteurs sont à l’origine de la dégradation de l’image des discothèques qui pourraient expliquer la baisse de fréquentation dans ces établissements de nuit.