Contrôle d’identité et des bagages, passage par des portiques de sécurité, le rituel est connu des passagers qui fréquentent les aéroports. Avec l’anniversaire des attentats du 11 septembre, ces contrôles ont été renforcés à l’aéroport de Roland Garros.
Pendant ce week-end de commémoration des attentats du 11 septembre, la sécurité a été renforcée à l’aéroport de Roland Garros. Le Préfet a augmenté les effectifs chargés de la sécurité à Gillot pour renforcer le plan Vigipirate.
Les passagers se plient à des contrôles multiples pour avoir accès à leurs vols. Ces contrôles commencent par la vérification des papiers d’identité. Ensuite, les bagages de soute passent devant un dispositif sécurisé entièrement automatisé, installé depuis 2002 à l’aéroport de Roland Garros. Ce dispositif permet de détecter la présence d’explosifs dans les bagages.
Prochaine étape, le passage au comptoir de la Police Aux Frontières pour les derniers contrôles d’identité.
Les bagages à main sont ensuite contrôlés par des opérateurs de sûreté qui scrutent les images des bagages pour y analyser le contenu. Finalement, le dernier contrôle consiste par le passage aux portiques de sécurité et des palpations corporels si l’alarme se déclenche.
Ces derniers contrôles sont confiés à des employés d’une société privée. Ils sont triés sur le volet. Ils doivent avoir un casier judiciaire vierge et obtenir une autorisation d’exercer délivrée par la préfet et le procureur.
Pour Emile Payet, directeur d’exploitation ASA (Accueil et Sûreté Aéroportuaire) Réunion, "les gens vont travailler sur une zone sensible donc il faut que ce soit des personnes qui n’ont rien à se reprocher et pas influençables", et qui explique cette sélection rigoureuse.
La réglementation dans les aéroports a évolué depuis les différents attentats qui ont ébranlé le monde ces dix dernières années. C’est suite à une tentative d’attentat déjouée en 2006 que les produits liquides et les gels sont interdits dans les avions.
La sécurité est aussi assurée en dehors de l’aérogare de Roland Garros, par des patrouilles et des contrôles réguliers des agents de la Police Aux Frontières.
Dans ce contexte sensible de la commémoration des dix ans des attentats du 11 septembre, le préfet a décidé de renforcer le plan Vigipirate. Des militaires ont rejoint les agents de la Police Aux Frontières pour renforcer les patrouilles à Gillot, et ce jusqu’à lundi 12 septembre minuit.