Les communes de France ont jusqu’à la fin du mois pour décider si elles veulent appliquer la semaine des 4 jours et demi dès la rentrée ou en 2014. La députée PS Ericka Bareigts penche pour la première option.
Cible de critiques de la part de certains syndicats d’enseignants et de parents d’élèves, le projet de refondation de l’école qui prévoit notamment le passage à la semaine de quatre jours et demi continue de susciter les débats.
Les communes de France ont jusqu’à la fin du mois pour arrêter leur choix et dire si elles appliquent le dispositif de la semaine de quatre jours dès la rentrée prochaine ou en 2014. La députée PS Ericka Bareigts estime que cette réforme est "indiscutée" et "indiscutable". L’élue se félicite de la concrétisation d’un projet qui "redonne la priorité à l’Education après dix ans de coupes sombres".
La parlementaire réunionnaise souhaite par ailleurs que les jeunes écoliers se familiarisent avec ces langues dès leur plus jeune âge. C’est dans ce contexte que l’élue a présenté un amendement à l’Assemblée National.
Parmi les axes majeurs du projet de loi sur la refondation des écoles, la redéfinition du socle commun qui met véritablement l’accent sur les langues étrangères en préconisant l’enseignement de l’anglais dès le cours préparatoire, avec une particularité pour les outre-mers. Le socle commun comprend également des enseignements liés à la "morale laïque", au respect de la différence hommes-femmes, et à l’éducation à l’environnement.
Ericka Bareigts a ainsi présenté un amendement afin de renforcer l’enseignement des langues étrangères en outre-mer. Cet amendement voté à l’unanimité durant la nuit du vendredi 15 au samedi 16 mars prévoit de mettre l’accent sur l’enseignement des langues parlées dans les grands pays de la Zone Océan Indien : le mandarin, l’hindi, ou encore l’arabe.
L’Assemblée Nationale a ainsi validé les grands axes du projet de la refondation des écoles, projet dans lequel s’inscrit la création des milliers de postes promis par le Président Hollande.
60 000 postes seront créés dès la rentrée 2014 essentiellement pour le premier degré (école primaires). L’ambition du Gouvernement à terme est de diviser par deux le nombre de jeunes qui quittent les bancs de l’école sans diplômes. La remise en place de la formation de l’IUFM l’institut de formation des maîtres est aussi prévue.