Les différents acteurs du dossier requin ont fait le point sur les avancées de ces derniers mois et étudié les dispositifs de protection possibles.
Un séminaire sur le risque requin : c’est une première à la Réunion. Les partenaires économiques, sociaux, les scientifiques locaux et les experts venus de l’étranger planchent actuellement sur cet épineux dossier.
Au centre des débats, les dispositifs de protection et de prévention qui permettraient de sécuriser les plages et d’améliorer l’information du public. Le bureau d’étude Biotope a été chargé d’examiner les différentes solutions, en s’appuyant sur l’analyse de spécialistes de la zone Océan Indien. Les discussions ont débuté ce mercredi.
Après concertation, les acteurs du dossier rendront leurs conclusions demain. Un chercheur de l’Université de Sydney a nagé dans les eaux réunionnaises. Il considère que la baignade n’est pas dangereuse aux abords des côtes réunionnaises mais admet que d’autres activités comme le surf présentent actuellement un risque.
Des spécialistes réunionnais sont aussi impliqués dans ces études. Mickaël Hoareau gère le risque requin en Afrique du Sud. L’expert salue les actions déjà engagées par les collectivités et les communes (mise en place de vigies, nouvelle signalétique). Il insiste également sur l’importance de poursuivre les efforts pour améliorer le dispositif de protection et de secours.
Les spécialistes sollicités par le bureau d’étude Biotope ont fait un tour des spots de l’île. Ils présenteront leurs solutions jeudi 11 septembre, après avoir rencontré tous les acteurs concernés par le risque requins.