Le Syndicat des professionnels des activités de loisirs (Sypral) alerte sur l’état de la filière depuis des mois. Le SYPRAL a donc décidé d’engager une bataille juridique pour indemniser les professionnels du surf.
Six écoles de surf n’ont plus aucune activité à l’heure actuelle. Toute la filière du surf est menacée.
Plusieurs moniteurs tentent maintenant de se reconvertir et face à cette situation, le Syndicat des professionnels des activités de loisirs (Sypral) va tenter le "tout pour le tout" en déposant un recours en responsabilité au tribunal administratif.
Le représentant des écoles de surf entame une procédure juridique contre l’Etat. Le but : être indemnisé et accompagné dans d’éventuelles reconversions.
"Nous adressons au préfet de La Réunion un recours préalable qui sera suivi dans les jours qui viennent d’une saisine du tribunal administratif. Ce n’est plus un combat de surf mais il faut savoir ce que l’on fait maintenant et avec quels moyens" explique l’avocat conseil des entreprises de surf, maître Nicolas Argemi.
Le préfet de La Réunion Jean-Luc Marx a maintenant deux mois pour répondre à ce recours préalable en responsabilité. L’avenir de la filière surf risque maintenant de se jouer devant le tribunal administratif.