L’annonce de l’inscription des pitons, cirques et remparts réunionnais au Patrimoine Mondial de l’Unesco a suscité un certains nombre de questions au sein de la population qui s’inquiète de voir son mode de vie impacté par ces nouvelles règlementations. A ce propos, le Président du Parc National des Hauts a voulu rassurer les Réunionnais, en particulier les Mafatais situés au coeur du Parc.
Les richesses de la Réunion étant désormais inscrites au Patrimoine de l’Humanité, l’île devra connaître des mutations en termes d’infrastructures notamment pour s’adapter à cette nouvelle renommée mondiale.
Cette reconnaissance internationale a apporté de la fierté aux Réunionnais, heureux de voir leurs trésors figurer auprès des plus grandes merveilles du monde. Mais avec la satisfaction, c’est aussi la crainte qui est née au sein de la population, soucieuse des répercussions de cet événement sur le développement de son île.
Les Mafatais avaient exprimé quelques réticences à l’idée de soumettre la candidature réunionnaise au Comité mondial de l’Unesco. Aujourd’hui, alors que la Réunion figure sur la liste des biens naturels, les habitants du cirque redoutent de voir leur mode et leur milieu de vie se transformer.
Daniel Gonthier, Président du Parc National des Hauts a voulu répéter sur notre antenne que "rien ne changeait ". Le chef de file de la délégation réunionnaise qui a défendu avec ardeur le dossier "pitons, cirques et remparts" à Brasilia a certifié qu’il n’y aurait pas de double réglementation, les maires étant les seuls à pouvoir décider des mesures à prendre dans les zones classées.
Au moment d’aborder le cas particulier de Mafate qui se situe sur plusieurs communes, le maire de Bras-Panon a voulu rassurer la population. Selon ses propos : "il y aura un travail de partenariat" entre les communes qui évitera toute dérive.
Le Président du Parc National des Hauts a aussi affiché sa volonté de mettre en place de vastes campagnes de communication afin d’informer davantage les Réunionnais sur les enjeux de l’inscription des sites réunionnais au Patrimoine de l’Humanité.