Pour la septième journée nationale de mobilisation contre la réforme des retraites, la Préfecture de la Réunion a totalisé "2200 manifestants à Saint Denis et 1700 à Saint Pierre", soit 3900 manifestants à la Réunion. Du côté des syndicats, les estimations font état de 6000 personnes dans les rues sur l’ensemble du département.
Que ce soit dans les rues du chef lieu comme à Saint Pierre, aucun incident majeur n’est à déplorer suite aux manifestations orchestrées ce matin contre la réforme des retraites. Lycéens et étudiants ont répondu en masse à l’appel des syndicats pour cette septième journée de mobilisation nationale.
Au lendemain de l’adoption définitive de la réforme des retraites par le Parlement - avec 336 voix pour 233 voix contre -, plusieurs centaines de Réunionnais sont de nouveau descendus dans la rue pour faire entendre leur voix. Cette journée de grève et de manifestations a été marquée par la forte mobilisation des jeunes : que ce soit les lycéens comme les étudiants, toutefois moins nombreux.
Selon la préfecture de la Réunion, 2200 personnes ont défilé à Saint Denis et 1700 personnes ont été comptabilisés dans le cortège de Saint Pierre mais du côté des syndicats, les chiffres avancés sont plus importants, avec une estimation de 4000 personnes dans le chef lieu, et près de 2000 dans le Sud.
En ce qui concerne les chiffres communiqués par le Rectorat de la Réunion, le taux de participation à la grève du jeudi 28 octobre est de "21,20% pour les personnels enseignants du premier degré, et 3,26% pour les autres personnels". Et en ce qui concerne le second degré, le taux de participation est "18,4% pour les personnels enseignants et 10,16% pour les autres personnels".
Votée définitivement hier par les députés, la réforme des retraites reporte le départ à la retraite à 62 ans et 67 ans pour une pension sans décote. La loi devrait être promulguée par Nicolas Sarkozy à la mi-novembre après l’avis du Conseil constitutionnel, que la gauche a décidé de saisir.
Pour le Premier ministre François Fillon, "la loi de la République doit être désormais acceptée par tous". Mais le texte reste "inacceptable" pour les l’Intersyndicale. Malgré l’adoption définitive de la loi par le Parlement, l’action reste le mot d’ordre des syndicats qui ont appelé à la mobilisation ce jeudi 28 octobre mais également le samedi 6 novembre.