Le préfet Jean-Luc Marx a pris un arrêté préfectoral lundi autorisant une opération de prélèvement de requins pendant une période de 72 h. Seuls les requins bouledogues et tigres doivent être capturés.
Cette chasse aux requins pendant une période de 72 heures fait partie du dispositif post-attaque discutée lors du Comité opérationnel réunionnais de réduction du risque requin. Les différents acteurs se sont mis d’accord pour pourchasser le requin responsable de l’attaque sous certaines conditions qui sont rappelées par l’arrêté préfectoral :
- Il est autorisé une opération ciblée de prélèvement de requins dans un rayon d’un mille nautique (1852 m) autour du lieu où s’est produit l’attaque, en baie de Saint-Paul
- les requin visés par cette opération ciblée de prélèvement se limitent à deux espèces : le requin bouledogue et le requin tigre. Les spécimens de requins vivants d’une taille inférieure à 1,50 mètres sont relâchés après leur capture et l’enregistrement de leurs caractéristiques principales. les espèces vivantes de requins auteurs que celles visées sont également relâchées
- c’est le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de La Réunion qui pilote cette opération (CRPMEM) et les navires professionnels et leur équipage intervenant sur cette opération sont désignés par le (CRPMEM)
- l’opération ciblée de prélèvement prend effet à partir de lundi 15 juillet 2013 à 15h30. elle prend fin à l’issue d’une période de 72 heures. Elle peut être réalisée de jour comme de nuit
- au sein de la Réserve marine, l’opération ciblée de prélèvement s’effectue au moyen des techniques de pêche à la traîne, à la palangre ancrée ou à la palangre tractée dans les zones de protection générale et de protection renforcée. Aucune pêche n’est permise en zone de protection intégrale. En dehors de la Réserve marine, ces mêmes techniques de pêche sont employées dans restriction particulière de zonage
- les médecins membres de l’association Squa’lidées peuvent être appelés à procéder à l’identification du ou des requins susceptibles d’être le ou les auteurs de l’attaque. Ils communiquent dans les meilleurs délais les résultats de cette analyse à l’autorité préfectorale. Ces résultats peuvent ainsi conduire à réduire la durée de 72 heures