Les employés de la Caisse d’allocations familiales ainsi que ceux de la Sécurité sociale sont entrés dans un mouvement de grève illimité. Les deux institutions réclament les mêmes avancées salariales que leurs homologues antillais. Les discussions ont repris à 13h00.
A 11h30, la délégation de l’intersyndicale a décidé de rompre les négociations. Elles ont finalement repris à 13h00.
Après une heure de dialogue, "les parties campent toujours sur leur position. Certains grévistes parlent même de passer la nuit dans les locaux", Selon Valérie Lusang, notre journaliste sur place, la situation est toujours dans l’impasse : "Philippe Renard, le Directeur national des caisses de sécurité sociale, fait l’intermédiaire par téléphone entre Paris et l’intersyndicale".
« Nous voulons une augmentation de salaire de 300 euros. Un point c’est tout ! », déclare une salariée de la Caf en colère. La revendication des employés de la Caisse des affaires familiales et de la Sécurité sociale est la même.
90% des salariés suivent le mouvement de grève illimitée. Ils réclament un alignement salarial sur la grille de la fonction publique. Aux Antilles, les grévistes ont obtenu cet alignement qui a entraîné une augmentation de 15% de leur salaire.
À la Réunion, les employés des deux organismes bénéficient d’une sur-rémunération de 25%. Ils veulent arriver à 35. Ils réclament donc une augmentation de cette rémunération de 10%.
Côté usagers, plusieurs ont exprimé leur mécontentement devant cette situation de blocage. En arrivant à la Caf et à la Sécurité sociale, ils ont trouvé portes closes.
Le flot de manifestants s’est rassemblé au niveau de la tranchée couverte de Saint-Denis.