La coopération régionale est un axe économique que la pyramide inversée tente de développer. Aujourd’hui, à La Réunion, 870 entreprises travaillent à l’export.
La Région Réunion a souhaité faire un bilan de sa politique de coopération régionale. Pour le président du Conseil régional qui est maintenant en campagne, comme déclaré sur Antenne Réunion, Didier Robert souhaite encourager les entreprises de l’île à se tourner vers les autres territoires de l’océan Indien.
Cette politique d’ouverture prend la forme de dispositifs d’aide à l’ouverture vers l’export, d’un soutien renforcé aux différents acteurs économiques, de la formation des jeunes et échanges, du programme îles Vanille pour le tourisme, le positionnement. L’objectif est de faire de La Réunion, un "véritable acteur et partenaire" des pays de la zone Grand Océan Indien.
Pour le président de la Région Réunion, la coopération régionale est une dimension "essentielle" pour le développement économique de l’île. "Le nombre d’entreprises qui travaille sur l’export est passé sur les 3 dernières années de 550 à 870", affirme-t-il avant de préciser, "c’est à dire 300 entreprises de plus en 3 ans qui travaillent de manière régulière avec les autres pays de l’océan Indien." Il conclut :"Avec cela, des activités supplémentaires et des emplois complémentaires".
En 2012, le premier client de La Réunion en termes d’exportation est Madagascar devant l’Inde, puis Maurice.
Pour de nombreuses entreprises, s’exporter a été bénéfique, notamment pour survivre à la crise économique qui a durement touché La Réunion. L’entreprise Dom’eau qui s’était installée à Maurice et à Madagascar dans les années 1990 a d’ailleurs tirée profit de cette ouverture. "Jusqu’à 2008, on faisait 20-30% de notre chiffre d’affaire à l’exportation et après la crise, ces chiffres se sont inversés, on a fait 60%-70% de notre chiffre d’affaires à l’extérieur", explique Gilles Couapel, président directeur général Dom’eau.