L’équité tient compte de la représentativité, de la dynamique de campagne, des résultats du candidat ou du parti. Des critères qui donnent une marge d’appréciation aux chaînes dont Antenne Réunion, qui, hier soir, devant ses grilles, s’est vu accusée de " non-respect du principe d’équité ".
L’équité tient finalement compte de la représentativité, de la dynamique de campagne, des résultats du candidat ou du parti... Des critères qui donnent une marge d’appréciation aux chaînes. Elle sera suivie d’une période intermédiaire, de la date de publication de la liste des candidats jusqu’à la veille de l’ouverture de la campagne, puis de la période de la campagne proprement dite.
Par ailleurs, les propos tenus par les candidats investis de fonctions officielles sont comptabilisés au titre du candidat s’ils contribuent à dresser un bilan de l’action passée, à exposer les éléments d’un programme ou s’il peuvent avoir un impact direct et significatif sur le scrutin.
Quant au temps de parole, il comprend toutes les interventions d’un candidat officiel. Le temps d’antenne comprend le temps de parole et l’ensemble des éléments éditoriaux consacrés à un candidat.
Pendant la période préliminaire, les services de radio et de télévision dont Antenne Réunion veillent à une présentation et à un accès équitables à l’antenne des candidats.
L’équité s’applique au temps d’antenne et au temps de parole. Pendant la période intermédiaire, radios et télévisions veillent à appliquer aux candidats le principe d’équité pour le temps d’antenne et le principe d’égalité pour le temps de parole.
Pendant la campagne, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel applique le principe d’égalité arithmétique à tous les candidats, avec des temps de parole et d’antenne
" égaux, dans des conditions de programmation comparables ". Cette recommandation est " une décision obligatoire pour les chaînes ". Le CSA fait d’ailleurs des relevés mensuels pour les aider à la respecter.
Il faut également avoir à l’esprit qu’en cas d’infraction répétée, le CSA prononce une mise en garde, suivie d’une mise en demeure si l’infraction se poursuit, puis de sanctions. Mais précise Jean Brenier, président du Comité Technique Radiophonique à la Réunion " on essaie d’intervenir avant la sanction, on a plutôt un rôle de conseil, la règle c’est la liberté dans le respect, le CSA n’intervient qu’a posteriori pour dire qu’il y a eu manquement ou pas. C’est la responsabilité des télés et des radios de respecter ces règles posées par la loi, loi qui fixe comme règles qu’il y a liberté de communication mais qu’il faut respecter le pluralisme ".